groupe sur scène

Avoir un groupe, c’est pas les vacances !!

Monter son groupe, c’est un travail colossal, beaucoup d’énergie, de temps, d’argent. Nous faisons tous plus ou moins les mêmes erreurs au fur et à mesure, alors autant partager l’expérience : voici quelques conseils d’ami si vous vouliez monter le vôtre !

Conseil 1 :

Nous l’avons vu dans un autre memo, il faut réunir des musiciens dans le même univers que vous, des gens à la fois passionnés et travailleurs, qui ne trouvent pas à chaque fois des excuses pour expliquer qu’ils n’ont pas eu le temps de bosser sur les morceaux. Rien de pire que de perdre 4 heures de repet inutilement. C’est déjà suffisamment compliqué comme cela !

Conseil 2 :

Ensuite, il faut un répertoire, avec des morceaux terminés. Forcez-vous à achever vos morceaux, ne vous arrêtez pas toujours au même endroit parce qu’il n’est pas terminé. Essayez des choses nouvelles, même chacun chez vous, et ramenez des idées pour avoir de quoi travailler en studio de répétition.

Un local de répétition coûte cher (entre 10 et 20 euros de l’heure à Paris par exemple). Pour 5 heures vous en aurez pour 50 euros minimum. Ça fait au moins 200 euros par mois pour une seule répétition par semaine ! C’est cher ! Raison de plus pour optimiser votre temps en arrivant bien préparés !!

L’idéal est d’avoir un local à disposition, mais c’est rare. Essayez de trouvez des bons plans. Certains studios de répétitions se louent à l’année et se partagent entre 3 ou 4 groupes ; pour environ le même prix qu’une répète par semaine dans un studio à l’heure, vous pourrez jouer au moins 3 fois plus ! Ces bons plans existent, à vous de les dénicher et des les négocier.

Sinon, pourquoi ne pas taper dans la cave de votre voisin en lui demander de la lui louer pour quelques mois, histoire de monter votre répertoire ? A vous de ramener votre matériel, à vous d’insonoriser la cave (nous avons des memos là-dessus, Riffx pense à tout !) et c’est parti !

Conseil 3 :

N’oubliez pas que pouvez demander des subventions, à la mairie par exemple, vous ne l’aurez peut-être pas la première fois, mais il faut persévérer, cela finira par tomber ! N’hésitez pas à solliciter tous les organismes qui peuvent vous aider et offrir des financements ou de l’aide au développement : Sacem, Spedidam, Fair, Giraf, le réseau Map… Nous avons publié plusieurs mémos sur le sujet sur Riffx.fr. Ces aides vous serviront à payer les frais de « mise en route », et, si possible, à enregistrer rapidement votre première maquette pour commencer à démarcher votre groupe.

Conseil 4 :

Maintenant, parlons motivation et état d’esprit à avoir. La musique est un métier difficile, il ne faudra jamais baisser les bras, surtout si vous êtes le leader. Donnez toujours l’impression que vous gérez la situation. Ne faites pas trop part de vos doutes, et cherchez toujours à répondre aux besoins de chacun dans le groupe. Vous devez vous entraider. Si un ampli est lourd, proposez-vous pour aider à le porter. On ne peut pas faire du chacun pour soi dans un groupe, vous êtes en train de créer une famille !

Conseil 5 :

Terminons avec un point très important, autant que dans une famille : les choses doivent être claires le plus tôt possible pour que tout se passe bien. Discutez des problèmes potentiels : Qui compose quoi dans le groupe ? Quelle répartition des droits d’auteur des chansons ? Comment gérer l’investissement dans les répétitions ? Que faire de l’argent qui rentrera lors des concerts, des subventions ? Est-ce que c’est un groupe ou le projet de l’un d’entre vous ? Si vous essayez de noyer le poisson, il ressortira à un moment ou un autre, et vous risquez d’avoir fait tout ça pour pas grand chose… hormis le fait d’avoir tout de même du plaisir.

Bonne route !!!