Juil
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« In Dream » est le cinquième album de Editors mais le premier réel de la nouvelle formation qui avait commencé à se mettre en place sur le précédent (« The Weight Of Your Love »), il y a deux ans. C’est également le retour de l’élément électronique que la bande de Birmingham avait délaissé pour une incartade plus rock. Cette fois c’est donc une pop surproduite que propose le groupe, oubliant la guitare au bénéfice de claviers vintages et de dance floor, mêlant l’actuel et le sépia. Questions pour Tom Smith, le chanteur et leader de la formation.
Encore une fois vous surprenez avec une direction musicale étonnante. Vous avez le souci de faire un album différent à chaque fois ou c’est juste l’histoire de la vie et des envies qui bougent ?
C’est assez naturel, sincèrement. Il n’y a jamais de concertation avant d’enregistrer ou même avant les répétitions à propos d’une intention musicale quelconque. Ça se développe toujours naturellement. On ne serait certainement pas à l’aise si on se rendait compte qu’on se répétait, et ça aussi je pense que c’est notre façon d’être naturels. Peut-être que cet album surprend un peu plus en effet parce que le précédent était un disque plutôt rock. Mais à l’époque c’était ce qu’il devait être au vu des circonstances, le groupe s’était tout juste séparé de Chris.
Vous revenez à l’élément électronique que vous aviez introduit sur In This Light And On This Evening,mais abandonné par la suite. Ce sont les regrets de ne pas avoir creusé ce sillon plus loin qui vous ont fait y revenir ?
Je pense que tout simplement l’électronique nous plaît. En fait il y en avait même déjà des traces à nos tout débuts avec des titres comme Camera ou Distance. Mais nous devions faire un disque pour nous prouver à nous-mêmes que nous étions un groupe. Il y a beaucoup de choses que j’aime sur cet album mais je suis sûr que dans le temps ce questionnement s’avérera un peu hors de propos.
Est-ce que le fait d’être cinq membres à présent a changé votre manière de composer, d’écrire, de fonctionner ?
Il y a des chansons dans « In Dream » qui sont parties d’une idée de Justin (NdA : le nouveau guitariste, remplaçant de Chris Urbanowicz depuis 2012), et ça c’est quelque chose de nouveau pour nous. Depuis que nous sommes cinq, nous fonctionnons beaucoup plus comme un groupe que nous ne l’avons jamais fait auparavant. Nos trois premiers disques ont été menés par Chris et moi, avec Ed et Russ (NdA : le batteur et le bassiste), qui restaient en arrière plan. Maintenant, non seulement il y a des apports des deux nouveaux membres, mais il y en a aussi des deux plus anciens. C’est très agréable de traverser des moments difficiles et d’en sortir en se sentant plus unis que jamais.
Vous semblez oser beaucoup plus de choses avec votre voix, notamment en voix de tête. Vous vous assumez mieux en tant que chanteur ?
Oui, je crois. Tout au long de notre carrière j’ai essayé de pousser mes limites en utilisant plusieurs voix possibles, en chantant de différentes façons. J’aime les bon chanteurs de pop et parfois il me semble qu’être un grand chanteur participe au fait d’être un grand groupe. Je ne suis pas en train de dire que je suis un grand chanteur mais quand j’entends quelqu’un comme Boy George ou Bono, je me dis intérieurement : « Merde, ils savent vraiment chanter ! »
Très étrangement cet album semble très influencé par les années 80. C’est une volonté ou une influence qui est particulièrement ressortie cette fois ?
Nous aimons énormément les synthétiseurs qui ont été utilisés pour la première fois à cette période, c’est vrai. Mais je ne pense pas que nous soyons plus influencés par ces années là, pas plus que par d’autres d’ailleurs.
Vous faites un duo avec Rachel Goswell (Slowdive) sur The Law. Comment cette collaboration est-elle née et est-ce que l’expérience du duo vous a plu ?
C’était un rêve, vraiment ! Ça a été un pur plaisir de la rencontrer et de la côtoyer. Nous avions vu Slowdive à plusieurs reprises ces deux dernières années et nous avions vraiment accroché. Et puis nous avons découvert que Rachel était une de nos fans, elle avait tous nos disques ! Elle s’est présentée, on a bu quelques gins, on s’est imprégné de l’ambiance et on a essayé de sortir des choses. On était tous sur un nuage face à ce qui en a résulté !
Propos recueillis par Marjorie Risacher
Découvrez en session exclusive pour Riffx le titre Life Is A Fear, joué à la guitare par Tom Smith.
En concert le 28 octobre au Trianon (Paris)
Crédit Photo : © Rahi Rezvani
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