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Le dubstep s’est imposé en quelques années comme le genre musical le plus excitant du moment. Mélange de dub jamaicain et d’électro, ce style foisonne d’artistes et de sous-genres. Comment a t’il vu le jour ? Comment s’est-il développé ? Qui sont ces leaders ? Tour d’horizon.
Pour qu’une scène voit le jour, il faut trois éléments : un lieu de rencontre, des moyens de diffusion et un état d’esprit d’ouverture.
Pour le dubstep, le lieu de rencontre se trouve en Angleterre, dans le magasin de disque Big Apple, géré par Hatcha. C’est dans ce minuscule shop du sud de Londres que des gamins de 14 ans, dont Skream, viennent acheter les dernières nouveautés. Au 1er étage se trouve une petite pièce réservée aux clients qui bidouillent sur des logiciels de base et veulent faire écouter leurs propres productions au patron. Nourris au dub, à la drum’n bass, au garage, au 2step, au reggae et à l’électro, ces musiciens en herbe n’ont pas de barrières musicales. Les tracks les plus intéressants sont alors édités en dubplate (vinyle tiré à un exemplaire) et joué par Hatcha lors des premières soirées « Forward ». Nous sommes en 2002.
Question de BMP
Alors que la drum’n bass (160 BPM) a loupé la reconnaissance internationale, le dubstep va y arriver en baissant simplement le tempo à 140 BPM. À ce rythme-là, tout est possible ! On peut y intégrer des vocaux, des ambiances plus sombres, voire des guitares. C’est le rythme qui définit le style. Le mélange de dub jamaïcain (cette communauté on l’a vu lors des JO est très importante à Londres) et de techno est prête a enflammer le monde. Encore faut-il pouvoir diffuser ce nouveau son… C’est là qu’internet va jouer son rôle important. Au nez et à la barbe des médias traditionnels !
L’importance des réseaux
Ces jeunes producteurs anglais sont des enfants du Net. Dès l’enregistrement d’un titre, ils le postent sur les réseaux sociaux. La sauce va prendre immédiatement. De la Finlande, en passant par la France, aux États-Unis c’est toute une génération de musiciens qui se retrouvent dans ce Reggae futuriste. En Angleterre, ce sont les radios qui ont popularisé le mouvement. Il ira crescendo et ne s’arrêtera plus !
Comment cette scène peut-elle toucher autant les Suédois, les Australiens que les Italiens ?
C’est ici que l’état d’esprit intervient ! Alors que les spécialistes prédisaient à la fin des années 1990 que la jungle allait envahir le monde, les initiateurs du mouvement en Angleterre ont verrouillé son développement : pour eux, la jungle devait rester a « London’s thing ». Cet état d’esprit conservateur, élitiste et égocentré va tuer la scène en quelques années. Pour le dubstep, c’est exactement le contraire. Les musiciens se connaissent tous, travaillent ensemble et n’ont comme ambition que de faire avancer le mouvement. La philosophie serait presque : « donne, échange, ouvre-toi et tu recevras ! »
Le dubstep pour tous
Le public ne s’y est pas trompé et cette sincérité se retrouve dans l’éclectisme des nombreux sous-genres associés au dubstep et dans la liberté de création de ces leaders.
Dix ans après les balbutiements du dubstep le constat est édifiant: Skrillex (la version Rock-indus du dubstep) est devenu l’un des DJs les mieux payés au monde, Britney Spears se fait remixer dubstep (avec la sincérité qu’on lui connait) et Snoop Dog travaille aujourd’hui avec Diplo. Mais au-delà de l’iceberg médiatique c’est toute une myriade d’artistes, DJs, promoteurs et festivals qui voient le jour et portent un peu plus ce mouvement hybride vers d’autres horizons. Lesquels ? Bien malin qui pourrait le prédire et c’est ce qui rend le futur si intéressant !
Merci à Dub4 pour ses lumières :
Discographie indispensable selon l’un des DJ historique du dubstep en France :
1 : Skream – Midnight request line et Dutch Flowers
2 : Digital Mystikz : Anti war dub
3 : Pinch : Qawwali
4 : Rusko : Jahovia & Cockney Thug
5 : Headhunter : Prototype (Modeselektor Rmx)
Willy Richert
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