À LA MAISON Ep.35 : interview de Mosimann

Tous « À la maison » avec… Mosimann ! RIFFX s’introduit à distance chez vos artistes favoris pour prendre de leurs nouvelles. Quelques indiscrétions, rien que pour vous !

Salut RIFFX, c’est Mosimann ! J’espère que vous allez bien.

 

Hello Mosimann ! T’es où ?

Je suis à Paris. Je suis en studio.

 

Tu nous montres ?

Je fais voir, je fais voir. Bienvenue chez moi, regarde ! Là, on a la salle d’expérimentation. Où j’ai un peu tout le bordel, où j’ai les claviers. Ici, c’est la producer room où je passe beaucoup, beaucoup de temps à travailler. Et puis je kiffe surtout !

 

Nouvelle coupe de cheveux ?

Oui, j’aime bien ! Franchement je me sens bien. C’est simple, c’est facile le matin. Je kiffe !

 

Que s’est-il passé depuis ton dernier album ?

Sept ans de tournées. Sept ans de rencontres. De partage, d’échanges. Le classement du top 100 DJ Mag m’a énormément aidé à aller dans des endroits où j’étais encore jamais allé comme l’Asie. J’ai mis tout ce temps à rencontrer des artistes différents, à produire, à composer avec, pour. Ca dépend à chaque fois. Sept ans qui sont passés super vite en fait ! Très, très vite.

 

Chanteur, auteur, compositeur, DJ, producteur ?

Peut-être que j’aurais dû plus m’enfermer dans un truc et j’aurais peut-être eu plus de succès comme ça. Et en même temps c’est exactement l’inverse que je défend dans mon nouveau projet « Outside The Box ». De ne pas se foutre dans des cases. Là par exemple, on vient de dépasser le million d’écoutes sur un titre avec Armin van Buuren qui est un titre techno assumé, et en même temps, on est premiers avec Grand Corps Malade, avec « Mesdames » et le featuring avec Camille. J’aime bien moi cette pluralité ! C’est ce qui me fait avancer moi.

 

Enfin heureux, enfin toi ?

Oui je me sens bien aujourd’hui. Bien dans mes baskets, je sais où je vais, je sais ce que je fais. J’ai mis du temps mais c’est vrai qu’on se sent bien quand on avance dans une direction où on a le sentiment de faire ce qu’on aime.

 

Parle-nous de « Outside The Box » ?

Parle-nous de « OUtside The Box »

C’est un projet introspectif qui avait pour leitmotiv de ne pas se poser de questions. Sans se demander si ça allait plaire aux médias, si ça allait plaire au public. Que ce soit vrai. Que ce soit sincère. Je voulais juste me faire plaisir. Simplement. Sans pression. C’est difficile, qu’on soit artiste ou pas d’ailleurs, de se regarder dans un miroir et de se demander si on est en phase avec soi-même. On m’a demandé combien de temps j’avais pris pour faire ce projet. J’ai mis une vie quoi ! C’est plein d’erreurs, c’est plein de questionnements, c’est plein d’introspections. Je pense que si je ne m’étais pas perdu, j’aurais jamais fait ce projet. C’était ça ou la thérapie. Me tuer c’est vrai que c’était la métaphore un peu choc que j’ai utilisé sur ce premier clip de « Lonely ». Mais j’avais surtout besoin de renaître et puis d’aller dans quelque chose de nouveau.

 

  Quentin VS Mosimann ?

Cette dualité elle a toujours été là. Dès la Star Ac’. D’être un DJ underground qui se retrouve à chanter avec des artistes mainstream devant des millions de téléspectateurs. Et c’est une dualité qui m’a toujours suivie et là j’avais besoin, moi, en tant qu’artiste d’abandonner Quentin. C’est pour moi, très certainement, une remise en question absolue. Là je sais ce que je fais, je sais où je vais, et c’est ça que je veux.

 

Crois-tu avoir débuté trop tôt ?

Je crois. Je crois que quand on arrive à 18,19 ans dans une émission comme ça. D’un côté il y a l’arrogance, l’innocence qui fait qu’on se sent un invincible, on a un peu l’impression d’être prêt quoi. Paradoxalement, ce n’est pas le cas. « 2 Young » c’est un peu ça quoi. C’est une chanson sur la naïveté de la jeunesse. C’est de se dire « est-ce que je n’étais pas trop jeune ? Pardonnez-moi si j’ai été un peu pas cool à certains moments ». Je voulais que ce soit absolument électronique mais ça me manquait un peu de chanter je crois. Je crois avoir trouvé le bon équilibre. Et évidemment il y a encore des surprises sur la deuxième partie de l’EP qui sortira en janvier mais je ne peux pas tout vous dire.

 

Un extrait pour RIFFX ?

Oui, oui, oui, je vais vous mettre un petit extrait de l’EP deux.

 

Merci Mosimann !

C’était un plaisir d’être avec vous RIFFX. Prenez soin de vous. Je vous donne rendez-vous quand vous voulez, dès que les clubs auront rouverts. Croisons les doigts. Et je vous embrasse tous de loin évidemment ! Salut !