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Les supergroups de rock ont fait leur apparition dans les années 60, ces formations réunissant des musiciens célèbres, dans un esprit à mi-chemin entre liberté artistique des jams et opportunités commerciales… et souvent, même si c’était excellent musicalement, leur durée de péremption s’est avérée très courte.
Black Country Communion est né sur le même principe il y a 15 ans et, de la même manière, s’est arrêté quatre ans plus tard.
L’histoire aurait pu être pliée, mais il faut croire qu’entre Glenn Hughes, Joe Bonamassa, Derek Sherinian et Jason Bonham, quelque chose de plus fort les anime.
Ils ont donc fait mentir les oracles et, avec un petit coup de pouce du producteur Kevin Shirley, se sont retrouvés en 2017 pour un quatrième disque, « BCCIV » et aujourd’hui « V ».
Comme ils sont dispersés aux quatre vents, nous sommes allés à la rencontre d’un d’entre eux, à Vancouver au Canada, profitant d’une date du Jason Bonham’s Led Zeppelin Evening, pour parler de ce nouvel album.
Royal Republic ! Ces Suédois sont vraiment des gens à part. Sous des apparences humoristiques et décalées, ce qu’ils sont indiscutablement, ce sont de très sérieux musiciens qui se sont simplement affranchis de tout, à commencer par les barrières des genres. Sans aucun complexe, ils peuvent passer d’une mélodie disco… à un solo de guitare hard rock 80s… d’un rock basique… à une ballade qui nous replonge dans les plus belles heures radiophoniques de Def Leppard ou Whitesnake. C’est aussi pour cela et pour leur énergie live que Royal Republic s’est fait adopter par la frange la plus éclectique et curieuse du public metal.
« LoveCop », leur cinquième album, pousse le curseur vintage moderne au bout du raisonnement entamé sur les deux précédents disques. Nous avons rencontré le guitariste Hannes Irengård et le batteur Per Andreasson qui nous parlent de l’inspiration derrière « LoveCop »… et toujours avec ce ton très Royal Republic !
Egalement dans cet épisode : l’actualité des sorties albums essentielles.
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