Nuits Sonores : L’Electro pour tous !

Depuis 17 ans, le festival lyonnais est devenu une véritable référence en matière de rendez-vous électro. Flavien Berger y fera cette année ses premiers pas. Il nous en parle.

Première fois aux Nuits Sonores. Comment on se sent ?

Tous les gens à qui j’en parle sont hyper fiers et contents pour moi. Je me rends compte à quel point c’est stylé ! Je n’ai pas une grande culture des festivals en général. Je suis quelqu’un qui va plutôt au cinéma. Le concert reste quelque chose de bizarre pour moi. Je le prends comme un exercice un petit peu alien.

Les Nuits Sonores c’est un festival électro qui s’ouvre un peu plus chaque année aux autres musiques. Ça vous ressemble ?

Oui car je ne me définis pas  comme un artiste électro. J’utilise des instruments électroniques, des systèmes liés à la musique électronique comme les basses, les rythmiques, les montées  mais je n’aipas d’étendard à défendre.

Laurent Garnier est un habitué des Nuits Sonores. Vous vous sentez proche de son univers ?

Oui, c’est un pionnier. C’est un artiste très généreux et un super DJ. Il a un sens fou de la transition.

Est-ce qu’on s’adapte à chaque festival où l’on joue ?

Oui, chaque concert doit être différent en fonction de la salle où l’on joue, de l’heure à laquelle on joue, du public qui est là, de notre état physique, mental, moral. Chez moi, aucun concert n’est structuré de la même manière.

Chacun de vos morceaux est une invitation au voyage. Ce sera le cas également aux Nuits Sonores ?

Je ne vais pas dire qu’on va partir en voyage astral mais c’est de l’ordre  de la transe. Si les gens se rassemblent tous dans une salle, dans une pièce ou sous un chapiteau,  c’est qu’écouter de la musique ensemble est un moment intense qui permet de s’élever.

Les Nuits Sonores a permis de démocratiser la musique électro. C’est important ?

Oui c’est une musique pour tout le monde. Il y a quelques jours, j’ai joué pour des enfants. Je remarque que des gens beaucoup plus vieux que moi viennent à mes concerts. La musique électronique permet une vraie souplesse. J’aime quand le public est très différent, épars et hétéroclite.

Vous allez jouer dans une ancienne usine…

Oui !  Il  y a plein de fantômes du passé dans les lieux où une certaine classe travaillait à façonner le monde du futur… Moi-même,  je serai avec des fantômes sur scène.

C’est-à-dire ?

Vous verrez… Quel meilleur teasing que du mystère !

 

LA PLAYLIST POUR S’AMBIANCER AVANT D’Y ALLER

  • « Brutalisme » de Flavien Berger
  • « Mile High » de James Blake
  • « Break Apart » de Bonobo

ACCÈS 

  • une quarantaine de lieux dans Lyon

C’EST QUAND ? 

  • Du 29 mai au 2 juin