Dans la famille Schneider, je demande l’autre, le frère, Aliocha. Après deux albums en anglais, le frère de Niels, franco-canadien vient de sortir son premier album quasi entièrement en français, tout simplement et logiquement intitulé “Aliocha Schneider”. Ces 10 titres ont été en grande partie écrits et composés en Grèce où il a passé 6 mois pour le tournage de la série “Salade grecque” de Cédric Klapisch. Éloigné de son entourage, de sa compagne Charlotte Cardin, il a vécu dans sa chair le manque et ça a inspiré ses textes. Cette nouvelle production est profondément romantique et sensible, c’est une déclaration d’amour à l’être aimé resté loin, à sa compagne, à sa mère aussi. Le manque a inspiré ce disque, mais c’est aussi une photographie de ces mois passés en Grèce, de cette douceur de vivre et de la chaleur du soleil de la Méditerranée. Aliocha Schneider profite de ce changement de langue pour bouger un peu ses propres lignes musicales. Il se dégage une folk solaire, teintée de quelques notes de bossa nova. Il y a aussi d es titres joliment pop et des ritournelles romantiquement romantiques. C’est très lumineux et charmant, c’est peut-être l’effet méditerrannée qui se reflète dans ce disque. Charmante aussi, la voix d’Aliocha Schneider, on aimerait qu’il nous chante au creux de l’oreille une de ses chansons, on aimerait en être la ou le destinataire. Et comme pour boucler la boucle de ce disque entamé à Athènes pour “Salade grecque” de Cédric Klapisch, le réalisateur a été aux commandes du clip du titre “Avant elle”. Cet album “Aliocha Schneider” est probablement l’un des plus beaux et doux disques que l’on peut entendre pour cette fin d’année. Sur qu’il va tourner longtemps chez moi, en attendant de pouvoir le voir au cinéma puisque le chanteur mène aussi en parallèle une carrière d’acteur bien chargée.