Sept ans après “Built on glass” un album super bien reçu par la critique et le public, Nick Murphy renoue avec son personnage Chet Faker pour sortir une nouvelle production “Hotel Surrender”. L’australien avait décidé il y a quelques années de mettre de côté cet alter ego pour se consacrer à une introspection plus personnelle et d’autres projets. La réussite est arrivée très vite pour Chet Faker, déboussolant Nick Murphy et le plongeant dans le doute. Parti s’installer à New-York, Murphy prend le temps de faire la musique qui lui plait. Il sort même un album joyeux, festif, émotif. Suivent, ensuite, 3 EPs. Voila le chanteur et musicien prêt aujourd’hui à réintégrer Chet Faker. Une première mouture du disque était prête en Mars 2020. Malheureusement la disparition de son père et la crise sanitaire ont emmené Chet Faker dans une autre direction, le conduisant à repenser ce nouvel album. Chet Faker a expérimenté le deuil et s’en est nourri pour “Hotel surrender”. Ce disque c’est aussi une quête perpétuelle vers une note plus positive. Malgré la douleur, Chet Faker cherche un peu de joie. Cette recherche donne force et caractère à cette production solaire, aux mélodies enivrantes et aux notes electro-groovy nourries de pianos et de synthés. On en redemande. Dans le texte, Chet Faker nous incite à trouver ou retrouver en nous cette part de jardin secret, cet endroit qui n’appartient qu’à nous et nous permet de nous retrouver, nous relâcher, de ne plus penser quelques instants. Il examine le deuil et la quête d’un futur plus lumineux. “Hotel Surrender” c’est le joli coup de cœur de l’été qui nous invite à vivre l’instant, peu importe ce qu’il arrivera demain. C’est la lumière au bout du tunnel. “Hotel Surrender” de Chet Faker c’est un album « feel good » réussi. Il est encore temps de l’écouter ! Rattrapez-vous !