Le changement dans la continuité, ce pourrait être un résumé du cinquième album de Benjamin Biolay. Changement de maison de disque car c’est sur le label Naïve que sort La Superbe le 19 octobre 2009 et continuité avec un spectre musical aussi large que sur le précédent album, Trash Yéyé.

Voire deux fois plus large puisque La Superbe est un double album qui s’ouvre de façon magistrale sur le titre éponyme. Ce dernier fut proposé en téléchargement gratuit sur le site du chanteur et appuyé par un clip en plan séquence mettant en scène Biolay et Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile à l’Opéra de Paris.

Enregistré à Bruxelles, l’album offre toujours une large place aux cordes et aux claviers, mais aussi aux cuivres et à de nombreuses sonorités électroniques qui se fondent miraculeusement dans les orchestrations.

Les guitares de Pierre Jaconelli ne sont pas en reste, on pourrait même croire que c’est The Edge de U2 qui joue sur Prenons le large. Mais c’est surtout avec Alain Bashung, Serge Gainsbourg voire Etienne Daho que les comparaisons se sont multipliées.

C’est pourtant bien l’empreinte désormais reconnaissable entre mille de Benjamin Biolay que la critique salua à la sortie de l’album, ce qui s’est d’ailleurs vérifié avec deux Victoires de la Musique en 2010, de l’interprète masculin et de l’album variétés chanson…

La Superbe dépasse largement cette étiquette, ce que le public de Benjamin Biolay a parfaitement compris faisant de l’album un disque d’or à plus de 160 000 exemplaires vendus et une parfaite LP Story !


Trash Yéyé

Trash Yéyé