Pour les fans de Dire Straits, l’album On Every Street a un goût particulier. Certes, il venait mettre fin le 10 septembre 1991 à 6 ans d’attente après le monstrueux succès de Brothers in Arms, mais personne ne savait alors qu’il serait le 6ème et dernier album studio de la bande de l’homme à la Stratocaster et au bandana rouge, j’ai nommé Monsieur Mark Knopfer…
D’ailleurs, l’enregistrement de l’album prit un an de retard, reporté qu’il fut à cause de la deuxième guerre du Golfe persique entre l’été 90 et l’hiver 91. L’histoire retiendra que Mark Knopfler, les membres de Dire Straits et les musiciens additionnels étaient bien allés aux Air Studios de Londres pour y enregistrer On Every Street.
Tiens, parlons-en des musiciens additionnels, notamment aux percus. Aux baguettes, on ne retrouve pas moins que Jeff Porcaro, le regretté batteur de Toto et cocorico ! Manu Katché sur deux morceaux…
On Every Street fut une très bonne vente, avec plus de 15 millions d’exemplaires à travers le monde dont presque 2 rien que pour le marché français, où il est certifié album de diamant. Dire Straits partit en tournée jusque la fin de l’année 92 pour le jouer sur scène avec les autres grands tubes du groupe. 6 titres ont été exploités en single, dont le sublime Calling Elvis, clippé de façon magistrale en mode Cosmos 1999, les marionnettes à la conquête de l’espace…
Knopfler continuera à se faire plaisir en solo en oscillant entre blues et jazz, mais pour qui veut se faire une idée du niveau exceptionnel qu’avait son groupe, Dire Straits, il faut impérativement avoir l’album On Every Street dans sa playlist #LP_Story by RIFFX !