Le 3 juillet 2001, la carrière de Jack et Meg White allaient prendre une tournure aussi nouvelle qu’attendue, avec la sortie de leur 3ème album studio. White Blood Cells permit en effet aux White Stripes de connaître leur premier grand succès commercial et deviendront l’un des groupes le plus demandé dans les festivals.

Alors que les deux premiers albums célébraient le renouveau du garage rock, White Blood Cells se distingue par un son résolument Blues Rock, aux influences Country assumées et qui sent bon l’air du Bayou de la Louisiane. Les conditions d’enregistrement des 16 morceaux en font aussi une légende des années 2000.

Direction Memphis pour une semaine de répétition, pas un jour de plus. Les White Stripes enchaînent directement pour 4 jours d’enregistrement à la vitesse de la lumière. Jack White expliquera qu’il tenait à cette rapidité d’exécution pour conserver la nature désordonnée de l’album, et créer une tension sous-jacente. A l’écoute, elle est clairement perceptible.
Il se dit même que plus d’une fois Jack intima l’ordre à l’ingénieur du son de « ne pas faire un son trop propre ».

On ne dira pas que le son est sale. La texture et le jeu des guitares, la batterie omniprésente comme enregistrée dans le garage de deux gamins du Tennessee, tout est équilibré et complètement direct, spontané.

4 singles contribuèrent à écrire dans la conscience collective la légende de l’album : Hotel Yorba, Fell In Love With A Girl, Dead Leaves And The Dirty Ground et enfin la magnifique ballade We’re Going To Be Friends.

Résultats, White Blood Cells est classé dans de nombreux Tops des meilleurs albums de sa période. Côté vente, il sera certifié album de platine par la RIAA, l’équivalent de la SACEM aux USA.

Autant de raison pour dès maintenant ajouter White Blood Cells des White Stripes à votre playlist #LP_Story_by_RiffX !