Une programmation d’artistes européens unique en son genre – Europavox 2023

 

Du 30 juin au 2 juillet, Clermont-Ferrand sera de nouveaux aux couleurs de l’Europe pour le festival Europavox. Au-delà des incontournables que sont Orelsan, Louise Attaque, -M-, Pomme ou Tiakola, sans oublier la RévéLAtion Riffx Pausé, ce sont des jeunes musiciens et musiciennes de toute l’Europe et de tous genres qui seront présents. Car Europavox est également un média, qui repère toute l’année les jeunes pousses de tout le continent, pour en proposer la crème de la crème lors du festival. Avec 17 pays représentés tout au long du week-end, le programmateur François Audigier nous présente quelques-unes de ses pépites.

 

Vendredi 30 juin

Free Finga

« À six ans, il faisait déjà des disques dans un groupe type boys band. Ce qui fait qu’à 23 ans, il a déjà un univers très construit, inspiré par la trap mais aussi la pop et même du rock, et qui connaît un franc succès chez lui en Lituanie. Il jouera en campagne autour de Clermont, et il a rencontré des collégiens en amont. On veut vraiment développer cet ancrage local et ne plus faire seulement venir les artistes pour un concert. »

Ada Oda

« On est vraiment dans un projet européen, puisque c’est un groupe belge, mais avec une chanteuse d’origine sicilienne. C’est du punk rock avec beaucoup d’énergie et d’humour. On les verra aussi en session pour Arte. »

Sourdure

« Sourdure, ici dans son projet en quartet, est notre artiste local, il vient de Thiers, non loin de Clermont. Il a un énorme talent, et je trouve très intéressant d’avoir de la musique trad dans le festival. Parce que le trad, surtout fait comme ça, c’est très moderne ! »

À découvrir également : Ana Erhard (indie-folk laidback, Suisse), Svaneborg Kardyb (jazz, Norvège), et Arny Margret (pop-folk, Islande).

 

Samedi 1er juillet

Dobrawa Czocher

« Elle a fait ses débuts avec la pianiste polonaise Hania Rani. Après leurs deux albums ensemble, Dobrawa vient de publier son premier album solo, basé sur le violoncelle. Tous les ans, on essaye d’avoir un artiste néo-classique pour un concert dans le club de la Coopé, qui fait un petit cocon. »

Cid Rim

« Il est signé par Hudson Mohawke et Lunice du duo TNGHT sur un sous-label de Warp, le mythique label de musique électronique anglais. Il est seul sur scène, il fait batterie, clavier et chant. C’est un artiste encore assez rare, mais très prometteur, repéré par la salle viennoise du WUK, notre partenaire. »

Skaar

« À prononcer Skor. Chez Europavox, on a eu du nez avec cette scène electro-pop norvégienne, puisque Sigrid comme Aurora ont fait leurs premières dates françaises chez nous. Et c’est à nouveau le cas pour Skaar, dont on espère qu’elle connaîtra le même succès. »

À découvrir également : Fran Vasilić (pop, Croatie), Thumper (« du gros rock, deux batteries, quatre guitares et beaucoup de moustaches », Irlande), Biig Piig (hip-hop/pop, Irlandaise hispanophone)

 

Dimanche 2 juillet

Love’n’Joy

« C’est un groupe de rock psyché ukrainien, qui vit à Berlin depuis le début de la guerre. C’est vraiment un très bon groupe live qu’on est ravis d’avoir ! »

Zimbru

« On essaye également d’avoir des artistes qui représentent nos partenaires de toute l’Europe. Et Zimbru est le parfait représentant de nos amis du Control Club de Bucarest. On est sur du post-punk inspiré de groupes new-yorkais, de LCD Soundsystem à Blondie. »

Bateu Matou

« On cherchait un groupe pour clore le festival en beauté. L’an dernier, Pongo était parfaite pour ça. Et là, on est tombés sur ce trio avec trois percussionnistes avec tous de très beaux parcours dans la noise ou le kuduro. Ils vont passer juste après Orelsan, je suis vraiment impatient de voir ça ! »

À découvrir également : Marina Sati (pop, Grèce), Just Mustard (post-punk/shoegaze, Irlande), Bulgarian Cartrader (pop, Bulgarie)