RIFFX.Hebdo : First Last avec Le Noiseur

Cette semaine dans le RIFFX.Hebdo : Le Noiseur nous parle de ses premières fois et dernières fois : sa première émotion musicale, son dernier combat, son premier poster…

Ta première émotion musicale ?

C’était au cinéma. Je suis allé au cinéma avec une de mes sœurs.  On était allé voir“Le Grand Bleu”, et je me souviens que la musique m’avait vraiment très, très marqué. Et c’était d’ailleurs le premier disque que j’avais demandé à mes parents que j’avais eu à Noël. Et que j’ai du mal à écouter aujourd’hui parce que ça m’émeut beaucoup de l’entendre, cette chanson.

 

 Ton premier job ?

Mon premier vrai taf, c’était voiturier. C’était un peu l’occasion de conduire des voitures cool et tout. Je conduisais toutes les Ferrari, toutes les meilleures caisses. Ça m’a bien plus de faire ce taf.

 

Ton dernier coup de cœur ?

C’est un truc que j’attendais depuis longtemps, c’est la rencontre de Vald et Orelsan, c’est deux rappeurs que j’aime beaucoup et je savais qu’un jour ils se réuniraient et c’est sur le titre “Péon” sur le dernier album de Vald. Et je n’ai pas été déçu, et c’était une grande émotion de les entendre sur le même titre.

 

La première fois qu’on t’a appelé Le Noiseur ?

C’est ma mère qui m’a appelé comme ça et c’était quand j’étais petit parce que j’étais très turbulent, très emmerdant. J’adorais casser des vitres, par exemple, c’est un souvenir que j’ai. Enfin, j’aime bien toujours mais après, je me suis civilisé, mais j’aime bien ça. Et puis j’aime bien un peu taquiné aussi les gens, mes potes tout ça donc ça va avec quoi.

 

Ton premier poster ?

C’est IAM, c’est NTM. Je me souviens d’un poster de Cut Killer Show que j’avais accroché dans ma chambre. Et donc, oui, c’était plutôt des artistes de la scène rap des années 90 qui m’ont vraiment inspiré, qui m’ont donné envie de faire de la musique aujourd’hui. Et je pense qu’on l’entend dans la manière de poser les mots et je pense que ce que j’en ai gardé, c’est un certain flow de cette époque.

 

La dernière fois que tu as replongé en enfance ?

Dans cette chanson “Relax”, c’est une chanson dans laquelle je parle du temps qui passe, des gens qu’on perd, de la vie comme ça qui avance, et puis, sur une musique finalement assez joyeuse, le refrain est plutôt cool. Ça peut correspondre peut-être à un moment de mon âge aussi, qui fait que j’ai envie un peu de me retourner sur ma vie, de voir un peu tout ce qui s’est passé. Et puis l’envie quand même de faire une chanson optimiste. Je trouvais ça bien qu’elle porte le nom de l’album et puis relax, c’est ce que je suis plutôt dans la vie, effectivement. J’ai une certaine nonchalance que j’ai longtemps essayé un peu de camoufler, et puis qui est finalement là et “Relax” ça me ressemble bien.

 

Ton dernier combat ?

Cette chanson “Summer Slow 88” que j’ai écrite effectivement pour demander officiellement le retour du slow en France, qui a disparu alors on le daterait de la fin de la années 80, du début des années 90. Mais moi, j’ai une vraie passion pour le slow. Le slow ça raconte un moment heureux, ça peut être une rencontre, la rencontre amoureuse du slow. Et puis en même temps, c’est une musique qui est très mélancolique et très triste. Et donc j’ai un vrai amour pour le slow. Pour le clip de “Summer Slow 88” on devait faire tout autre chose, et puis, au dernier moment, on s’est retrouvé sans financement et on s’est retrouvé, trois jours avant le tournage, à devoir trouver une idée avec évidemment beaucoup moins d’argent. On était en Normandie, chez mes parents et en ouvrant le journal, on tombe sur une petite annonce qui dit : “Jeudi prochain, thé dansant”. Et donc on a tourné ce clip comme ça, de manière totalement improvisée.

 

La dernière fois que tu étais relax ?

C’était avant hier, j’ai fait un concert au casino de Lille. Ma chambre d’hôtel était dans le casino. Il y a un hôtel et j’avais la suite présidentielle avec une grande baignoire qui donne sur toute la ville avec une grande baie vitrée. Et j’ai pris un bain et là j’étais relax.

 

Merci Le Noiseur !