RIFFX.Hebdo : First/Last avec Robin

C’est la rentrée aussi sur RIFFX ! On commence fort avec le First/Last de Robin ! Trompettiste hors pair, chanteur qui maîtrise et mélange les genres, compositeur et producteur, notablement pour Epicentre, le dernier album de M. Pokora… Robin vous retrace son parcours musical… en musique ! 

 

Ce sera coupé !

 

Q1 : Ta première émotion musicale ?

Mon souvenir qui me vient en premier lieu c’est “La tribu de Dana”. Ça débitait. Il y avait le truc un peu tribal. Et j’étais dans mon jardin comme ça. J’avais un bâton, je faisais genre j’étais un guerrier et tout. J’écoute ça dans mon MP3. J’étais comme un fou et je me suis dit : “C’est un truc de zinzin”.

 

Q2 : Ton premier instrument ?

Mon premier instrument, c’était la trompette, mais ce n’est pas du tout ce que je voulais faire à la base. En fait, à la base, je voulais faire de la guitare électrique. Il n’y avait plus de place

dans la classe de guitare électrique. Donc le directeur, c’était aussi le prof de trompette, il m’a dit : “Let’s go !”. Donc j’ai essayé.  Le premier truc qui ressemblait vraiment quelque chose, ça devait être “When The Saints…”. Dès que j’ai commencé à faire de la trompette, c’était une évidence. C’était genre ok, je ferais ça. Ma trompette, elle a un prénom et tout, c’est mon gars sûr. Ma trompette s’appelle Billy.

 

Q3 : Ton premier poster ?

Arturo Sandoval, c’est un trompettiste cubain. Après, j’ai mis Tupac comme 99% des gens.

 

Q4 : Ton dernier souvenir du conservatoire ?

La dernière pièce que j’ai apprise au Conservatoire, ça devait être du Paul Hindemith. J’en garde un bon souvenir parce que c’est là où je me suis formé aussi en trompette. Et aujourd’hui, toute cette formation, elle me sert énormément.

 

Q5 : Ton dernier EP « Interlude » ?

Une interlude, c’est un passage vers quelque chose.  C’est un peu une pause dans le temps et je trouve que cet EP, il résumait bien le fait que j’évolue vers quelque chose d’autre. C’est un peu un pont, une interlude, je trouve. Je pense qu’il y a un côté très contemporain, beaucoup plus accessible dans cet EP. C’est ni de la pop, ni du rap. C’est un peu hybride. Et j’arrive à mettre pas mal  en avant ma trompette et je suis très content. J’avais juste envie d’être moi au quotidien.

 

Q6 : La première partie de Matt Pokora à l’U Arena ?

Matt, on a un rapport un peu… un peu spécial, c’est-à-dire que je l’ai rencontré lors de la composition de son dernier album qui s’appelle “Épicentre”. J’ai eu la chance et l’honneur de composer la quasi majorité des titres et depuis ce moment-là, on a gardé un lien un peu grand reuf, petit reuf. Ce qui fait que quand il a eu des dates tout de suite, il m’a proposé. Il m’a dit : “Est-ce que ça te chauffe de venir faire la première partie ? Moi, je suis chaud, j’ai envie de te pousser”. Il m’a donné de la force. Merci.

 

Q7 : Ton dernier concert ?

C’était Les Étoiles à Paris. C’était la première fois que je faisais vraiment mon concert et c’était un truc de zinzin parce que je ne m’attendais pas à ce que les gens chantent… Déjà, viennent. Au final, c’était blindé. Les gens chantaient les chansons par cœur. Ça m’a beaucoup touché et ça m’a donné beaucoup de force.

 

Q8 : Ton dernier coup de cœur ?

Anecdote : je dois aller boire un café avec une personne. J’arrive au café, la personne ne vient pas et je me dis : “Bon, ben, il y a plein de gens qui m’ont dit d’écouter Jonas Brothers “The Album”. Je me dis ça va être à l’eau de rose, ça va être un peu relou. 12 morceaux, sur les 12, je n’en ai pas passé un seul. Je tremblais, j’avais le cœur… des frissons et tout. Je disais : “Wahou, c’est incroyable”. Incroyable.

 

Q9 : Ton premier interview sans lunettes de soleil ?!

Je n’ai pas de lunettes de soleil aujourd’hui, mais c’est parce que je voulais vous regarder mieux dans les yeux.

 

Merci Robin !

Yeah ! Merci l’équipe.