RIFFX.Hebdo : la playlist de Skip The Use

Skip The Use est dans le RIFFX.Hebdo pour sa playlist idéale. Révélé lors des iNOUïS du Printemps de Bourges Crédit Mutuel en 2010. Il retrace avec nous son parcours, ses inspirations et ses rêves…

Le morceau qui t’a amené à la musique ?

Je pense “Smells Like Teen Spirit” de Nirvana. Je me suis dit “Wah, c’est cool”. Comme ça ne me paraissait pas compliqué à faire à la guitare. Je n’étais pas un virtuose de la guitare. Je me suis dit : “Bon bah, voilà le truc parfait, je vais faire ça comme musique avec mes copains”. Et puis la B.O. de Trainspotting de Underworld, parce que je suis fan de techno, et de musique électronique, et j’adore le travail d’Underworld.

 

Le titre à l’impulsion de Skip The Use ?

Un titre qui nous réunit vraiment, qui a fait qu’on s’est dit : “Tiens, on va faire un groupe ensemble”, je dirais, pas un titre,plutôt l’album “Cross” de Justice. Je me disais mais on n’a jamais entendu ça et je me suis acheté un synthé analogique quand j’ai écouté Justice. Et voilà, ça a été le début de la fin après.

 

La chanson pour convertir quelqu’un au punk ?

L’album “Scratch the Surfacede Sick of It All. C’est une énergie le punk et le hardcore, donc, si on traite ça qu’en terme musical, oui, je pense que c’est la base.

 

Le morceau dont tu es le plus fier ?

Je vais dire un titre du prochain album. Il y a une chanson de l’album qui s’appelle “Rise”. C’est la dernière que j’ai écrite. J’ai vraiment attendu longtemps d’avoir la capacité de faire une chanson comme ça. Enfin, en tout cas, pour moi, je ne pensais pas être capable. Je suis super fier de ce titre. Je pense que l’on n’a jamais autant abouti le projet “Skip the Use” que dans ce nouvel album. C’est un peu un voyage au terme

du lockdown. La stupeur, le dégoût, la colère, le manque, le pétage de plomb, les souvenirs. Et c’est ça le disque en fait, il y a une chanson pour chaque émotion. Repense à toutes les dernières années, tu es passé par plein de stades,  on a essayé d’avoir une chanson pour chaque stade.

 

Ton titre préféré de Rage Against The Machine ?

Tu as la chance de faire la première partie d’un groupe ultra abouti. Quand toi, tu es au tout début, donc c’est hyper intéressant. Tu as un objectif, tu as un chemin qui est devant toi et toi, tu fais : “Oh putain c’est vers ça qu’il faut aller, vers cette cohésion, vers cette fraîcheur, vers cette vérité-là”. Et ça a été génial. “Bulls On Parade” j’aime bien, mais c’est parce qu’il fallait en dire une.

 

 Ta chanson française préférée ?

Ça sera forcément un titre de Brel. “Jojo”, c’est incroyable. Donner autant d’images et d’énergie à travers un texte.C’est à cause de ça aussi qu’on n’en a pas fait beaucoup de français avant.Moi, j’écoutais ça et je me disais mais je ne sais pas faire ça.

 

Le texte qui t’a le plus impacté ?

 

“La Bombe humaine” de Téléphone. “Hexagone” de Renaud. “Ces gens-là” de Brel. Chaque phrase,elle est… c’est ouf. Tu remarques que

c’est intemporel, quoi.

 

Le morceau que tu aurais aimé écrire ?

“Born to Be Alive”, moi, pour être dans tous les mariages et tous les campings, de ouf. Mais de ouf, j’aurais voulu écrire cette chanson.

 

Ta chanson inavouable ?

“Freed From Desire” de Gala, c’est ma chanson. Moi, j’assume complètement, il y a cette chanson qui passe… C’est ma chanson. Gala elle l’a écrite pour moi.

 

Merci Mat Bastard !

 

FIN.