Juil
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Christophe Willem dans le RIFFX.Hebdo, c’est faire le plein d’actus ! Retour sur son histoire dans la Nouvelle Star jusqu’à son dernier album qui sera disponible en septembre prochain.
Christophe : Ça fait du bien ? Non, mais…
JB : Très cher Christophe soit le bienvenu.
Christophe : Merci.
JB : Je voudrais déjà commencer par te demander de choisir un adjectif qualificatif pour définir l’état dans lequel tu es.
Christophe : Un adjectif… Mais c’est totalement récréatif. Là, je vais te dire serein. Ouais. Tout en sérénité.
JB : C’est chouette ça.
Christophe : Non, mais c’est vrai, ça fait du bien. Je suis bien, je suis tranquille.
JB : Écoute, on ne va papoter maintenant, une fois cette introduction faite de ton sixième album et je te propose de commencer par le premier single : “PS : Je t’aime”
Christophe : C’est vraiment un message adressé au public et c’est pour ça qu’au tout début, j’étais un peu gêné avec le texte, parce que je le trouvais beaucoup trop direct. Et je disais mais quand même je ne vais pas aller dire “PS : je t’aime”. Enfin tu vois, c’est quand même hyper direct. Ce texte qui au début me dérangeait au fur et à mesure du temps, je me le suis vraiment approprié et je trouve qu’il tombait vraiment pile au bon moment.
JB : Côté direct.
Christophe : Oui.
JB : Je fais des mimes aussi en même temps.
Christophe : Oui, mais ce n’est pas mal, je trouve que ça dynamise le truc. J’aime bien.
JB : Quelles étapes tu dirais que tu as passé pour arriver à cette forme de quiétude-là ?
Christophe : Ecoute, franchement, l’étape un… Non, mais c’est pareil à chaque fois, je raconte trop ma life mais en fait, il faut revenir en arrière toujours. Quand on revient en arrière, moi j’ai fait la Nouvelle Star à un moment où pendant toute la période du collège, j’étais quand même très persécuté, donc, j’ai tout fait pour être dans un truc : “Mais oubliez-moi”. J’étais un peu dans ce délire-là et là, ma sœur, m’inscrit à Nouvelle Star donc déja si tu veux,
il y a un petit truc… Super en terme d’oubli vraiment on repassera. Donc après je gagne cette émission et je me retrouve d’un coup propulsé comme ça. Ça n’a pas été violent, mais intérieurement si. Après, il y a eu le succès du premier album, le deuxième. Je me laissais un peu porter par les choses. On arrive à l’album “Rio”. Bon, la tournée a vraiment bien fonctionné, mais l’album pas du tout.
JB : D’ailleurs, petite question sur “Rio” puisqu’on en parle, est-ce que la sensation peut-être de ne pas avoir été compris ?
Christophe : C’est plus si tu veux la frustration de ne pas avoir réussi à faire comprendre l’album. Ce qui est plus violent, ce n’est pas l’échec économique ou commercial, à la rigueur, ce n’est pas ça qui est violent, mais c’est la sensation de rejet. Mais tu te retrouves dans le même schéma que quand tu étais plus jeune, à te sentir rejeté ou pas aimé. Et ça c’est un truc qui d’un seul coup est très très très violent. Donc, il y avait vraiment le besoin pour moi de faire un vrai break. On est tombé pile dans le confinement. Je venais de vendre ma maison et donc je me suis retrouvé en confinement chez mes parents. Donc retour à la casa, chez maman, papa, dans ta chambre d’ado. C’est ça, donc moi, ça faisait 20 ans que je n’avais pas dormi dans mon lit d’ado et d’un seul coup, ça te fait quand même un petit choc. Et je me suis vu des fois assis dans mon canapé à fixer le mur, à me dire : “Non, mais là c’est quoi le but de ma life ?”. Qu’est-ce que je suis en train de faire. Non mais tu vois, je pense que c’est important des fois d’affronter les choses et de ne pas chercher constamment à réagir aux choses.
JB : Et d’accepter ce temps-là.
Christophe : Oui.
JB : Pour avoir un peu un dézoom.
Christophe : Oui complètement.
JB : Et effectivement, ce nouvel album, né de toute cette analyse, cette réflexion, tu le dis d’ailleurs dans un petit teaser que tu avais besoin de raconter maintenant ton histoire.
Christophe : Je pense que tu peux aussi susciter d’une certaine manière un intérêt que si les gens te sentent totalement toi. Donc pour moi, c’était une évidence que cet album soit beaucoup plus direct, beaucoup plus brut, qui à pousser vachement les auteurs avec qui j’ai bossé. Aller beaucoup plus loin que ce qu’ils voulaient au début.
JB : Alors justement là, il y a une dichotomieque j’aimerais que tu expliques. Une sorte de paradoxe. Tu me fais des transitions, c’est magnifique, quelle connexion. Parce que effectivement tu dis que c’est ton album le plus personnel où tu te livres comme jamais et pourtant, paradoxalement là…
Christophe : Je n’ai pas écrit.
JB : Tu ne l’as pas écrit.
Christophe : Aucun titre.
JB : Alors comment se faisse ?
Christophe : Alors comment se faisse, il y a toujours le trauma. Non mais, le mec qui revient… Non mais, il y a toujours le trauma de l’album “Rio”. Donc si tu veux tu sors d’un album pour lequel ça n’a pas marché, tu dis : “Bon, il y a un vrai rejet’. Donc si tu veux, je n’étais pas du tout à l’aise à l’idée d’écrire. Je voulais vraiment racontermon histoire. Mais que ce soit dit avec un côté beaucoup plus cru, beaucoup plus direct. En fait, je pense que le fait de ne pas avoir écrit fait que j’ai poussé les auteurs à aller beaucoup plus loin, tel que je suis vraiment.
JB : L’album s’appelle “Panorama”. Déjà pourquoi ?
Christophe : Alors plein de raisons. Donc effectivement, il y a un horizon comme ça, dans un panorama, on contemple un panorama. Donc, ça évoque le côté justement apaisé et serein. Il y a un côté aussi prendre de la hauteur. Généralement un panorama, tu as une espèce de vue en hauteur de quelque chose. J’aimais bien ce sens premier. Il y a aussi pour moi ce qui est très important, le sens figuré d’un panorama qui est vraiment faire le tour de la question. On fait un peu le panorama de mon histoire. C’est un peu ça ce que fait l’album.
JB : Deux petites questions bonus. Il est pour quand cet album ?
Christophe : Alors.
JB : Et y aura-t-il une déclinaison scénique de tout ça ?
Christophe : Septembre le 16.
JB : Le 16.
Christophe : T’aimes bien cette date ?
JB : C’est 3 jours avant mon anniversaire.
Christophe : Je sens que tu aimes bien cette date.
JB : Bien sûr.
Christophe : Donc 16 et la tournée, c’est à partir de janvier 2023.
JB : Merci beaucoup Christophe. C’était fort chouettede t’avoir dans le canapé de RIFFX.
Christophe : Mais c’était sympa.
JB : PS : Merci. PS 2 : Merde pour l’album. Et PS 3 : À tout bientôt vite.
Christophe : Voilà, c’est très bien.
JB : Pour parler de la tournée.
Christophe : Avec plaisir.
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