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Deux ans après son premier hit, « Sale mood », Bramsito alias Brian Massamba nous présente son 2e album : « Losa ». Il revient sur les paroles de quelque uns de ces titres avec RIFFX !
De toute façon vous coupez au montage ? Parce que là j’ai un trou.
Ton album s’intitule « Losa ». Tu nous explique ?
« Losa » tout simplement ça veut dire « salaud » tu vois, en verlan. Aussi c’était pour faire un clin d’œil avec mes potes avec qui j’ai commencé. J’avais un groupe qui s’appelait « Les Losa ». Entre nous c’est un gars déterminé : « Ah oui, toi tu es un losa » donc ça me reflète bien. Je suis quelqu’un dans mes projets j’y vais à fond, il faut que ça frappe quoi.
J’ai voulu parler de choses qui se passent dans notre génération donc c’était important pour moi d’ouvrir le bal avec « Jeunesse oubliée ». Les gens s’attendaient à un son, voilà, qui enjaille, non au final tu tombes sur un piano voix. Je suis un chanteur c’est important aussi pour moi de montrer ce que je sais faire sur un piano voix.
Un criminel déjà c’est un gars qui sort beaucoup, qui aime bien traîner la nuit, aller en club, envoyer des bouteilles… Moi je n’envoie pas de bouteilles, je ne bois pas. Ça fait partie de la vie d’artiste, comme je le dis : « Vivre la vie d’artiste et ses privilèges ». Donc ça attire mais moi je ne suis pas attiré par vous désolé, parce que vous là, vous aimez trop l’argent vous là, laissez-moi tranquille.
C’est ma marque de fabrique le trappe-zouk. C’était important aussi pour moi de dire que voilà, c’est moi le padre dans ça, je reçois des vidéos très collées-serrées, attention vous allez avoir des gosses.
J’avais perdu mon oncle et j’ai voulu lui rendre hommage parce que c’est quelqu’un qui était vraiment là pour moi, qui était toujours derrière moi. « Loin de moi je pourrais compter sur toi », ce sont vraiment les phrases qu’il fallait.
Je le dis toujours, ma phobie c’est de me faire tromper. Ah oui le chagrin il sera dur ! Je cible un peu ces femmes qui sont un peu dangereuses et « Je préfère payer mes impôts que de payer la dot ». Quand je l’ai eue au studio cette phrase, les gens étaient morts de rire. J’ai dit : « Vas-y tu sais quoi, je la garde ». C’est comme ça que ça s’est passé.
« Ton coeur il est vide, laisse-moi le racheter », faire un peu un petit passe-passe avec Nasser Khelaïfi tout ça. C’était une bonne punchline, je l’avais trouvée comme ça au studio et je l’ai trouvée bien, sympa.
La musique congolaise, la rumba, c’est pour les femmes, donc franchement on a grandi grave dedans et ça m’a grave inspiré.
« Corazon » et « Motema » c’est la même chose. Ça veut dire que j’ai deux fois le titre… Là c’est tout de suite que je viens de m’en rendre compte. « Mi Corazon » c’est mon cœur et « Motema » c’est juste cœur. En fait les gens ne savent pas que je suis congolais tu vois, enfin ils ont des doutes. Ça veut dire que c’était important pour moi d’appuyer le truc et de faire un son vraiment rumba de mettre les dédicaces et j’ai demandé à Fally : « Vas-y comment on construit une rumba ? », il m’a expliqué, il a kiffé. Il a dit : « C’est ça là tu es dans les quotas, c’est carré ». J’ai dit : « Ok, bien vu ». C’est obligatoire les dédicaces. Une rumba sans dédicace, c’est comme un grec sans la viande là, c’est pareil !
Tes lyrics préférés ?
Ceux de Booba dans « Ma définition » : « J’aimerais savoir pourquoi l’Afrique vit malement, du CP à la seconde on parle de La Joconde et des allemands ».
Tes tout premiers lyrics ?
Je sais que le titre s’appelait « Pardonner ». En gros je crois que dans l’histoire j’ai dû tromper ma meuf et que je cherche à ce qu’elle me pardonne, mais elle ne veut pas trop. Il sonne toujours bien.
Donc il peut ressortir celui-ci ?
Il peut ressortir, attention. « Pardonner », s’il y a un « Pardonner » dans un de mes albums, ça se trouve c’est celui-là.
Merci beaucoup Bramsito, c’est parfait pour nous !
Merci. C’est carré !
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