RIFFX.Hebdo : On Stage avec Kendji Girac

Kendji Girac est de retour dans le RIFFX.Hebdo pour une interview On Stage ! Ses souvenirs de scène, ses moments avec le public ainsi que ses débuts dans l’industrie musicale.

Ta première scène ?

C’était des gens qui me demandaient de chanter à chaque fois,mais moi, je ne voulais pas. Il fallait que j’aille m’amuser. Le monsieur, il a vu que je regardais tout le temps ses montres. Donc, il m’a dit : “Si tu me chantes une chanson, peut-être tu auras une montre.” Bah du coup, je me suis mis à chanter et après j’ai eu ma montre.Et après, ma première scène publique, c’était celle de The Voice. D’arriver comme ça, de chanter devant des caméras, c’est dur, c’était compliqué. Ça fait peur !

 

Ton titre préféré sur scène ?

Il y en a une que j’aime bien chanter en particulier, c’est “Les yeux de la mama”, parce que je sais que je fais plaisir à toutes les mamans qu’il y a dans la salle. Et il y a aussi “Elle m’a aimé”, que j’aime bien parce que c’est une histoire d’amour avec beaucoup de gipsy donc elle met quand même pas mal d’ambiance dans la salle.

 

 Ton meilleur souvenir sur scène ?

Il y a un moment qui est quand même assez incroyable que j’ai vécu. C’est faire l’arrivée d’une grande scène et arriver par le public, au milieu de la foule. Donc moi, j’ai fait ça à Bercy et c’était incroyable.

 

 Ton rapport à la scène ?

À chaque concert, on dirait que je rentre dans une arène et que je vais faire un combat. Il y a cette pression, il y a ce stress tu entends les cris des gens. C’est une adrénaline où je suis devenu accro maintenant, ça y est ! Voilà, cette adrénaline elle se transforme en mode festivité totale et après c’est bon, c’est la fête pendant 1h30, 1h40.

 

L’avant-scène ?

Juste avant de faire un concert, c’est comme si on va faire un combat de boxe ! Il y a toujours ce stress avant de monter sur scène. Il y a toujours cette petite boule qui vient au niveau de l’estomac où ça nous empêche de respirer un peu. J’arrive à la travailler avec des vocalises ou avec ma guitare. On se met en groupe avec les musiciens et une fois qu’on s’est amusé, qu’on a oublié qu’on stressait, là, je pense qu’on est prêt et c’est là où

il faut monter sur scène.

 

La plus belle scène ?

C’est l’Olympia. L’Olympia, il y a tellement de chanteurs qui ont chanté là-bas. Il y a tellement d’histoires dans cette

salle que c’est juste incroyable.

 

La scène dont tu rêves ?

J’aimerais bien un jour faire Coachella. Je sais déjà le thème de chansons qu’il faut pour aller là-bas. Ça sera avec un truc beaucoup plus gipsy.

 

La dernier oubli de paroles sur scènes ?

Sur cette tournée, j’ai fait à peu près 85 dates. Je crois que je ne me suis pas trompé de paroles, mais sur la tournée précédente, j’ai eu des petits trous de mémoire. L’astuce, c’est de regarder le public et lire sur les lèvres. Et là, tu rattrapes ta chanson.

 

Ta pire galère sur scène ?

Ça m’est arrivé d’avoir mal à la gorge et de ne pas pouvoir faire le concert comme tu veux. Ça, c’est compliqué parce que des fois, ta voix ne te permet pas. Tu as tellement chanté que ta voix, elle n’est pas au rendez-vous alors qu’il y a des gens qui ont fait des centaines de kilomètres, qui ont attendu des heures pour pouvoir venir voir un concert. Et là, malheureusement, des fois ce n’est pas ta faute parce qu’une angine, ça peut arriver à tout moment. Donc, du coup, un peu déçu.

 

Merci Kendji !