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Un coffret remet en lumière les nuances et splendeurs des premiers albums de George Harrison entre 1968 et 1975. Échappé des Beatles, l’auteur compositeur y donne la pleine mesure de son talent.
George Harrison, surnommé le « Quiet Beatle » pour son calme et sa discrétion, est l’auteur de quelques sublimes classiques du groupe, comme Here Comes the Sun ou Something. Mais au fil du parcours triomphal des Beatles, il est de plus en plus frustré par la main mise de Paul McCartney et John Lennon sur les albums du quatuor : il écrit beaucoup mais ses morceaux sont régulièrement retoqués par ses camarades. Aussi, la séparation des Beatles est pour lui – sans doute plus que pour les autres – une libération. Dans un mouvement quasi frénétique, il enregistre le triple album All Things Must Pass, qui paraît en 1970. C’est une collection de chansons sublimes où son génie mélodique s’épanouit pleinement. Richement orchestrées, elles sont produites par Phil Spector, fidèle à sa technique du « wall of sound » (l’empilement de différentes couches d’instruments pour édifier un véritable mur du son). L’album est un triomphe. C’est l’une des pièces maitresses de The Apple Years 1968-1975.
À la découverte de George Harrison
Mais ce n’est évidemment pas le seul intérêt de ce coffret, qui regroupe tous les disques publiés par Harrison sous le label Apple, fondé par les Beatles en 1968. Avec à la clé des expériences très étonnantes, comme Wonderwall Music, bande-originale du film du même nom, publiée en 1968, mélange très inspiré d’influences indiennes et country. L’expérimental Electronic Sound (1969) rappelle quant à lui que George Harrison fut un pionnier dans l’utilisation des synthétiseurs dans la pop, déjà au temps des Beatles.
Un Beatles à découvrir
Ce coffret magnifique, accompagné d’un livret richement illustré, remet aussi en lumière des albums souvent mésestimés de George Harrison qui, s’ils sont parfois inégaux, recèlent des merveilles, comme Grey Cloudy Lies, ballade déchirante, publiée sur le décrié Extra Texture en 1975. Il y a toujours dans ses chansons une sincérité et une sensibilité qui touchent profondément.
Vincent Théval
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George Harrison – Crackerbox Palace
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