À la maison : The Avener raconte son confinement

Tous « À la maison » avec… The Avener ! Pendant cette période de confinement, RIFFX s’introduit à distance chez vos artistes favoris pour prendre de leurs nouvelles. Avec qui et où sont-ils ? Comment s’occupent-ils ? Qu’est-ce qu’ils écoutent ? Quelques indiscrétions, rien que pour vous !

Là je suis au studio chez moi à Nice. Dans mon studio tout propre, tout rangé.

T’es solo ?

Non je ne suis pas solo, je suis avec mon meilleur ami, Nicolas Monier. C’est plutôt cool d’être entre amis.

L’endroit où tu passes ton temps ?

Le canapé.

Tu fais quoi pour t’occuper ?

On fait beaucoup de sport tous les matins. Après, ça dérive sur cuisine, jeux vidéo, sieste, lecture et musique en fin de journée.

Des trucs que tu ne faisais jamais avant ?

Le jardinage, oui, pas mal.

Présente-nous « Heaven » ton 2ème album !

C’est un petit peu tout ce que j’ai vécu depuis cinq ans. Je l’ai transposé à travers ce disque. Chaque morceau a une influence différente, une collaboration différente. Il y a beaucoup de belles vibes, beaucoup de positivité. C’est peut-être pour ça que je l’ai appelé « Heaven ».

Pourquoi 5 ans d’attente ?

Cinq ans d’attente pour « Heaven » parce qu’il y a eu beaucoup beaucoup de concerts, beaucoup de voyages, beaucoup de rencontres. Donc il a fallu que je m’arrête, que j’arrête de tourner, que j’arrête de faire des concerts, et que je me remette vraiment en studio, faire de la musique tout seul. Et puis après, chercher des collaborations, des musiciens, des chanteurs et des chanteuses exceptionnels. Pendant un an j’ai cherché des collaborations américaines, etc. Mais après, « business is business », c’était trop compliqué pour moi, un peu sale et tout, du coup je suis revenu à des choses plus basiques et faire des collaborations avec des gens et des artistes très intègres qui sont faciles d’accès et qui ont une envie folle de faire de la musique tout simplement.

Ta réaction quand on reçoit un mail de Bob Dylan ?

Ma réaction c’est que j’ai appelé ma maman, je lui dis « il y a Bob Dylan qui veut bosser avec moi », et elle m’a dit « c’est pas vrai, tu me mens ». Donc voilà la confiance qu’a ma mère pour moi. Non c’est vrai que ça fait plaisir, c’est que du bonheur. Il a écouté mon premier album et comme il y avait pas mal de rework sur ce disque, il m’a dit « j’adore ce que tu fais, est-ce que tu pourrais retravailler un, ou deux, ou trois morceaux de ma discographie », dont le morceau « Masters of War ». J’ai fini la démo, je lui ai envoyé, il m’a dit « j’adore le morceau, j’adore le rework ». Et moi j’ai tout de suite été opportuniste et je lui ai dit « est-ce que je peux le mettre dans mon album ? ». Je me suis dit bon, qui ne tente rien n’a rien. Il a accepté. Donc double dose de bonheur pour cette collaboration.

Le titre de « Heaven » pour s’évader ?

Il y a le rework que j’ai fait pour Tiwayo qui s’appelle « Wild the world is wild » et c’est un super morceau qui pourrait avoir un sens avec ce qu’on vit en ce moment.

Le truc que tu feras « le jour d’après » ?

Allez manger un bout dans un restaurant en terrasse au soleil.

Un bisou… de loin !

De très loin, de très très loin alors ! Merci beaucoup !