Grand Prix : Benjamin Biolay s’offre une virée rock sur son nouvel album

Au volant de son neuvième bolide, Benjamin Biolay pilote habilement en compagnie de mots toujours très justes et de mélodies imparables. Grand Prix accompagne déjà la bande son de notre été et devrait définitivement terminer sur le podium de nos albums favoris de 2020.

Après les magnifiques La superbe (2009) et Palermo Hollywood (2016), Benjamin Biolay a piloté d’une main de champion la réalisation de son nouvel album, Grand Prix, qui pourrait bien finir de compléter une Sainte-Trinité au sein de sa discographie. La Formule 1 est une passion depuis l’enfance, l’artiste cite volontiers le film de John Frankenheimer, portant lui aussi le titre Grand Prix, avec Yves Montand et Françoise Hardy, et la tragique disparition du pilote Jules Bianchi en 2015 comme points de départ pour la thématique de son neuvième disque.

Entre virages en souplesse et accélérations triomphales, Benjamin Biolay a dévoilé le 26 juin 2020 ce nouveau projet de chansons originales, qui trouve écho dans la course de la vie, ses compétitions, ses victoires et ses échecs.

Une virée de champion en 13 titres

À l’image du premier single, la ritournelle impeccable Comment est ta peine ?, ce neuvième album est composé de treize titres, tous faisant la part belle aux guitares dans un esprit rock. Enregistré en quatuor à la façon d’un groupe, le projet propose une palette victorieuse de mélodies entêtantes où la mélancolie – sous une forme dansante – s’invite très souvent. Aucun temps mort, chaque titre ronronne de plus belle sur des routes nouvelles pour le chanteur français.

Fan des Strokes, des Smiths, de Television ou de New Order, Benjamin Biolay s’est imbibé de l’essence rock de ces groupes anglo-saxons, dont on ressent l’influence aussi bien dans les riffs de guitares électrisantes que les boucles de synthé années 80. Pour RIFFX, il y a les tubes évidents qui passeront en boucle tout cet été dans notre playlist – Papillon Noir, Où est passée la tendresse ?, Souviens-toi l’été dernier – et quelques autres belles trouvailles : Idéogrammes avec son côté très rock français, Comme une voiture volée entre The Strokes et New Order, l’inattendue Virtuality Safety Car aussi addictif que son influence (inconsciente ?) Fade To Grey de Visage, et bien sûr Interlagos (Saudade), parfaite clôture de cet album. Et si on se refaisait un tour du circuit en entier avec BB ?

Retrouvez Benjamin Biolay cet automne en tournée dans plusieurs villes de France.