L’autoportrait de Jérémy Frérot

Séparé de son comparse Florian Delavega, Jeremy Frérot a pris son envol. Avec son album « Matriochka », il semble même avoir trouvé son rythme de croisière. Portrait en 4×3.

 

Si tu étais un son ?

La mer. Le bruit de l’eau. Parce que c’est quelque chose que je connais et qui m’apaise.

 

Si tu étais une peur ?

La fin des choses. La fin d’une soirée, la fin d’un album, d’un concert, la fin d’une vie. Toutes les fins m’effraient.

 

Si tu étais une histoire du soir ?

Le Petit Prince, ça coule de sens. Tout y est facile à comprendre et en même temps, c’est un livre qui résume la vraie vie.

 

Si tu étais un grigri ?

Aucun. Je ne suis pas matérialiste, je suis plutôt du genre à oublier les choses, les objets. Et moins les gens.

 

Si tu étais une ville ?

Gujan-Mestras, parce que j’y ai vécu 25 ans. C’est là où j’ai appris à vivre. Je m’y sens bien. J’y retourne souvent. Mes parents y vivent. Je connais l’environnement, l’odeur, l’ambiance.

 

Si tu étais un rituel avant de monter sur scène ?

Une tournée de câlins avec tous les gens de la tournée. C’est bon de sentir l’autre, on se parle, on se motive. On partage.

 

Si tu étais un souvenir d’enfance ?

L’école. Ce n’était pas trop mon truc. J’étais celui du fond. Il y avait toujours une ou deux rangées vides entre moi et les autres.

 

Si tu étais un message ?

Nos proches sont des miroirs de nous-mêmes. Cela nous apprend beaucoup sur nous de parler aux autres. Il faut regarder, faire attention à eux. C’est ce que raconte mon album.

 

Amandine Scherer

 

  •  « Matriochka », album disponible.
  • En tournée dans toute la France.
  • Festival Musicalarue, du 15 au 17 août.

 

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