Bientôt deux ans après l’arrivée de la Covid partout dans le monde qui nous a confinés et repliés sur nous-même, les artistes nous dévoilent ce qui a été pour certains une source d’inspiration. C’est le cas notamment de Damon Albarn qui a sorti une deuxième production solo. Le cofondateur de Blur et Gorillaz offre une œuvre méditative et de contemplation. Les différents confinements ont éprouvé notre rapport au temps, des moments étirés, longs aussi. Ces temps élargis ont permis à l’Anglais de se reconnecter à la nature. Ces temps d’arrêt l’ont incité à regarder autour de lui, une expérience à part entière que seul un confinement peut offrir tant le monde tourne et va toujours plus vite. Ce sont les paysages Islandais qui ont nourri ce disque. Ce nouvel album solo s’intitule “The Nearer The Fountain, more pure the Stream Flows” que l’on pourrait traduire par “plus la source est proche, plus pur est le flot qui s’écoule”. Ce titre résonne comme une formule sacrée, comme un mantra. Cette nouvelle production contemplative explore les thèmes de la fragilité, de la perte, et de la renaissance. Damon Albarn livre une véritable introspection. Musicalement, des mélodies délicates et minimalistes s’entremêlent à des arrangements orchestraux riches. C’est à la fois agité et apaisé. La nature prend sa place parmi les 11 pistes de cet album. Damon Albarn nous reconnecte à la nature et nous offre un beau moment de sérénité. Vaporeux et aérien, cette nouvelle production va vous glisser dans un lit de coton moelleux dont vous aurez du mal à vous extraire tellement c’est délicat. Pendant près de 40 minutes vous entrerez dans une nouvelle dimension, une déconnexion du réel pour se reconnecter au plus évident, à la base, à la nature, simplement. Damon Albarn sera en tournée cette année avec un ensemble, il passera à la Philharmonie de Paris, aussi par Lyon.