Les Californiens de Red Hot Chili Peppers, plus de 100 millions d’albums vendus depuis 1983 année de sortie de leur premier disque, sont de retour avec une douzième production “Unlimited love”. Ce nouvel album des sexagénaires marque leur retour aux sources et renoue avec la musique qui a fait leur succès dans les années 90. Nostalgie au rendez-vous. Cette intention on l’a senti dès la parution cet hiver du premier single “Black Summer” qui sonne résolument funk rock. Anthony Kiedis et ses copains livrent un album de 17 morceaux. Une cinquantaine aurait été écrite avant de restreindre la sélection. Pour retrouver ce rock funk qui caractérise si bien les Red Hot, le groupe a réintégré le guitariste John Frusciante qui a été de tous les meilleurs albums du groupe. Sa dernière participation date de 2009. Ça s’entend tout de suite sur les solos de guitare, les montées en puissance. Il a ce petit truc si unique d’avoir l’air de ne pas y gratter que l’on reconnaît de toute évidence! Le groupe a aussi renoué avec le producteur Rick Rubin qui a travaillé sur leur plus grands albums lui aussi. Bref, tout et tous étaient réunis pour retrouver ce son Red Hot. “Unlimited Love” est rock, pop, funk. L’album réunit tout ce qu’on a aimé du groupe. Alors certes il n’y a pas de surprise, mais on aime l’album parce qu’on aime avant tout ce son très 90’s des Red Hot. Les textes ont toujours eu une place importante pour le groupe. Ici, il est question de vieillissement, de regrets, de chagrin et du changement climatique. On sent que le groupe prend de la bouteille.