RévéLAtion RIFFX : découvrez l’interview de Mack Swell

Un retour en grande pompe : après avoir été résident à La Folie Douce à Val d’Isère, l’orléanais Mack Swell a fait son retour dans les Alpes en tant que RévéLAtion RIFFX lors de Tomorrowland Winter. Une ascension qui n’en est qu’à ses débuts.

Hello Mack Swell ! Comment as-tu fait tes débuts comme DJ ?

Comme tout le monde, j’ai commencé dans ma chambre, puis dans des bars, et via des mixtapes. J’avais d’abord un duo qui s’appelait Face A/Face B avant de me lancer en solo, je suis rentré dans une agence et j’ai commencé à tourner dans ma ville d’Orléans. J’y ai gagné en 2017 le tremplin du festival Set Electro, face à un public de 40 000 personnes. Cela m’a permis de devenir résident et directeur artistique à la Folie Douce au Val d’Isère. Depuis, j’ai enchaîné les résidences à Orléans et ailleurs, ainsi que des warm up pour DJ Snake, Joachim Pastor ou Ofenbach.

Que retiens-tu de ton passage à Tomorrowland Winter ?

C’était incroyable, je m’attendais à tout sauf à ça. J’étais vraiment heureux de revenir dans les Alpes après ma résidence ! D’autant que j’y allais accompagné de mes vieux potes Charles B et Simon Fougère. Et on a vraiment été bien accueillis, on était traités comme on traiterait David Guetta ! Je me suis entendu avec toutes les personnes sur place, et l’ambiance était super. Les scènes étaient assez petites, mais remplies de personnes qui avaient vraiment envie de faire la fête. J’en ai profité pour retrouver des artistes pour qui j’avais pu faire l’ouverture, comme Laidback Luke, que je n’avais pas vu depuis des années.

Quelle est la suite pour toi ?

Actuellement, je suis basé au Luxembourg, et je n’ai plus de résidence. L’objectif est de passer plus de temps en studio et sortir mes premières tracks dès cet été. Il y a dix ans encore, un pur DJ résident pouvait percer, mais aujourd’hui c’est très compliqué. Là, je veux passer au niveau supérieur, surtout après le festival. En parallèle, j’ai toujours un collectif techno à Orléans, Tchou Tchou Club et je travaille pour l’agence Multyde qui travaille avec Malaa, Tchami ou Ofenbach. Mais ça reste plus ponctuel.

Est-ce compliqué d’être un DJ de house en ce moment ?

En France, les discothèques s’orientent plus vers la musique urbaine, donc les guests electro ne viennent plus trop chez nous. Mais en même temps, la scène afro house est en train de revitaliser la scène électronique, donc il y a vraiment des choses à jouer. La France n’a pas de culture du club comme à Londres, à Berlin ou en Belgique. Ici, on va plutôt suivre la tendance, et donc tout bouge sans cesse. Ceci dit, dans mes résidences, j’ai toujours joué ce que j’avais envie de jouer, car on m’appelle justement pour jouer ce type de son house et tech house.

Un dernier mot pour RIFFX ?

J’encourage vraiment les artistes à participer à ces concours, il faut vraiment croire en soi. J’ai vraiment envoyé mon set à la dernière minute sans oser y croire, et au final j’ai eu cette superbe opportunité. Être DJ ou être artiste en général, c’est un travail considérable et beaucoup de sacrifices personnels pour être mis sur le devant de la scène. Mais ça en vaut vraiment la peine. C’est vraiment important d’avoir ce type de tremplin en France pour se développer au maximum derrière, et permettre à la nouvelle scène électronique d’être connue et reconnue.

Vous jouez au Piano ?

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