Révélation RIFFX : Qui es-tu Mandarine ?

Lauréat du tremplin RIFFX We Love Green, aux côtés de trois autres talents, le collectif de rap Mandarine n’est pas comme les autres. Composé de Martin Prince, Julien aka Dr. Chill, Arnaud Benz et Simon aka Ximun, ce groupe associe le hip-hop à des instruments organiques, dans le but de créer un son bien à lui. Un jus détonnant 100% énergique et frais, que vous pourrez découvrir du 3 au 7 juin 2020 lors du cyber festival We Love Green TV ! Rencontre.

Bonjour Mandarine, commençons par le commencement : comment vous êtes-vous rencontrés tous les quatre ?

Martin : On s’est tous rencontrés à Toulouse. Avec Julien, on faisait le même BTS audiovisuel et on a commencé à faire un peu de son ensemble. Au bout de deux ans, on a eu l’idée du projet de Mandarine, car on voulait faire quelque chose de concret. En parallèle, Benz bossait sur un autre projet avec Julien, et il a rejoint la formation en tant que guitariste/bassiste. C’était en septembre 2018. Simon nous a rejoint deux mois plus tard.

Qui fait quoi dans le groupe ?

Martin : Mon rôle dans Mandarine, c’est de chanter et rapper, je fais aussi de la vidéo, je m’occupe un peu de l’aspect graphique du projet et j’écris les textes. La plupart du temps, c’est Julien aka Dr. Chill qui compose les musiques, mais on apporte tous nos idées, parfois une prod qui plait ou une idée de riff, ça appartient un peu à tout le monde

Julien : On fonctionne à la base comme des gens qui font du rap, en gros on a l’ordi et on fait des prods, sauf que ces prods on les fait en enregistrant nos instruments. Simon joue du sax jazz bien comme il faut, Benz a de skills de guitariste rock, blues, soul, funk, il est à fond là-dedans. En combinant tout ça on arrive à un son qu’on commence à trouver assez particulier et original.

Mandarine, comme nom de groupe c’est quand même original. Pourquoi ?

Julien : En réalité il n’y pas vraiment de raison, on cherchait un nom et c’est venu spontanément, on trouvait ça cool. On aime bien ce que ça représente derrière : c’est le fruit, la fraicheur, l’énergie et aussi le beau temps (rires).

Si vous deviez décrire votre musique en quelques mots, ce serait lesquels ?

Tous : Sport ! (rires)

Simon : C’est du hip hop alternatif.

Julien : Oui c’est ce qui définirait le mieux. Mais j’ai envie de dire aussi la lave et le magma. Quelque chose qui boue, qui est très chaud, où il ne faut pas trop s’approcher (rires).

Quelles sont vos influences musicales ?

Martin : J’ai écouté beaucoup de rap français pendant très longtemps, à l’ancienne au collège. Un peu de rock aussi, je m’intéressais à pas mal de choses. Au fur et à mesure, j’ai vraiment développé mon champ d’écoute : du rap américain, de la pop, du jazz, de l’afro, des trucs latins… C’est très large. C’est la très classique réponse « on écoute de tout ».

Vous faites du hip-hop avec des vrais instruments. C’est un parti pris important pour vous d’avoir cette formation organique ?

Martin : De ouf ! Très tôt dans le projet, on voulait éviter ce format rap/DJ qui peut être très bien mais qui a été beaucoup exploité. Dans le groupe on a des musiciens avec de très bons skills donc autant l’exploiter.

Julien : On a une culture rap tous les quatre et on a aussi une culture d’instrumentiste chacun, donc forcément quand on joue de la trompette, du sax, du clavier ou de la guitare, c’est dans d’autres styles. Pour moi, dès le début, le but c’était de réussir à fusionner les deux.

Vous avez remporté le tremplin RIFFX pour jouer à We Love Green. Qu’allez-vous proposer pour la version digitale du festival ?

Martin : On a un gars qui bosse avec nous, Hugo, qui est décorateur. Il bosse avec nous sur la scénographie, on va faire une petite vidéo live de 3 morceaux et c’est un délire qui va être plutôt chouette.

Julien : Et on se dit qu’on peut participer à nouveau au tremplin l’année prochaine et qu’on peut le regagner (rires) !

Simon : Il faut être dans la dynamique : l’année prochaine on va se représenter et on espère évoluer entre temps pour être reprogrammé sur le festival.

Un rituel avant de monter sur scène ?

Julien : Pas particulièrement, ça varie d’un concert à l’autre. Pour nous c’est naturel, on arrive direct sur la scène (rires), on joue et on se lance un regard juste avant de commencer.

Simon : Avant on fait quand même un petit check sur les gros concerts, mais il n’y a pas de cérémonie bien précise.

Martin : On se dit qu’on va tout casser quoi (rires) !

Comment avez-vous connu RIFFX ?

Martin : Une pote connait bien les orga de We Love Green et elle nous a parlé d’un tremplin pour y jouer, on a donc saisi l’occasion. C’est là qu’on a découvert RIFFX.

Simon : L’année dernière on avait été à ce festival avec des potes, on avait vu plein d’artistes. C’était un festival qui nous avait vraiment plu, bon délire, avec des bêtes d’artistes. On a cherché un peu et on a vu qu’il y avait ce tremplin, c’est comme ça qu’on a connu RIFFX.

En tant qu’artiste émergent, c’est important ce genre de plateforme pour s’exprimer et lancer sa carrière ?

Julien : Tout à fait.

Martin : Franchement c’est lourd, j’ai checké un peu le site, il y a beaucoup de tremplins pour jouer sur de gros festivals, je t’avoue que quand on a appris qu’on avait été sélectionnés pour We Love Green, on s’est dit que ça pouvait nous faire une pub monstrueuse et nous donner une opportunité de dingue de jouer dans un festival qui est très cool. C’est une bonne initiative.

Julien : On ne t’aurait pas dit la même chose si on n’avait pas été sélectionnés (rires) !

C’est quoi la suite pour Mandarine ?

Julien : Un EP qui est prévu pour la rentrée prochaine, d’ici novembre.

Martin : Tu as l’exclu en plus, on ne l’a dit à personne (rires) !

Julien : On a des musiques, on va continuer à composer de nouvelles chansons et on va continuer à faire un maximum de concerts dès que ce sera possible.

Simon : On va essayer d’être scéniquement plus présent aussi. On a essayé de développer des chorés, des jeux de scènes. Plein de gens autour de nous sont là pour nous aider, c’est cool. Quand je suis arrivé à Toulouse je ne connaissais personne, mais tu te rends vite compte qu’il y a plein de jeunes, c’est une ville étudiante qui bouge beaucoup. Avec les quelques concerts qu’on a faits, on a rencontré du monde, des jeunes comme nous qui sont déter à travailler avec nous. On se fait des contacts au fur et à mesure et ils nous aident à développer Mandarine. Et ça, c’est vraiment cool.

Retrouvez Mandarine sur RIFFX, Facebook et YouTube.

Pour prolonger la rencontre avec Mandarine, c’est tout de suite dans notre podcast original RIFFX.