Révélation RIFFX : Qui es-tu Premier Métro ?

Lauréat de notre tremplin RIFFX We Love Green 2022, le quatuor Premier Métro a eu l’honneur de jouer sur la scène La Canopée le samedi 4 juin au Bois de Vincennes. Réveillant les années 80 entre énergie folle et nostalgie délicieuse, le groupe vient de sortir son nouveau single Train fantôme. Une rencontre RIFFX !

Bonjour les garçons. Déjà, pour commencer, un petit tour de table des membres du groupe ?

On est Dim, Seb, Alex et Enzo, quatre amis originaires d’Angers et de région parisienne.

Dim : Je suis le chanteur du groupe. Je passe mon temps à rêver, à imaginer des trucs. Quand j’écris une chanson je peux assez vite tomber dans un vortex et on me retrouve 48 heures plus tard.

Seb : Je suis le multi-instrumentiste du groupe : synthé, trombone, trompette, chant, percussions. J’adore varier sur scène, ça me permet de bouger. Sur scène je ne tiens pas en place. J’adore réveiller la foule.

Alex : Moi je fais de la basse, pour me décrire je dirais que je suis un geek de la culture musicale, principalement rock anglophone et de la pop culture en général. Connaître les secrets de groupes et de studios me passionne. Si je tombe sur une nouvelle bio de Joy Division ou un docu de Bowie, je peux passer la nuit dessus.

Enzo : Je suis le batteur du groupe, j’ai beaucoup joué dans un style rock. Avec Alex on est raccord là-dessus, ça se ressent dans notre basse/batterie. Sur scène j’aime bien être dans ma bulle. Je suis plus à l’aise à faire kiffer une salle derrière ma drum, dans mon monde.

Comment s’est passée votre rencontre ?

Tous musiciens, on jouait dans divers projets et on s’est retrouvé ensemble il y a quelques années. On a fait quelques scènes avant de monter Premier Métro. Ça nous a permis de tester différents instruments, configurations scéniques, de découvrir ce qu’on aimait. On avait notamment fait Lollapalooza Paris en 2019 et une petite tournée en Bretagne. Au fil des scènes, on s’est mis à chanter en français, on voulait monter un projet sans filtre, plus direct. Plus le public chantait avec nous, plus ça nous faisait vibrer.

Comment décririez-vous votre musique ?

On adore ce que We Love Green a écrit sur nous : “Premier Métro réveille l’ambiance des nuits moites des années 80 avec des textes scandés en français qui tanguent entre nostalgie et euphorie.” Il y a tout dans cette phrase. On fait une musique de fête, à chanter ensemble dans un appart ou dans un bar. Il y a un côté rétro 80s bien entendu, c’est pour nous un clin d’œil à une période qui nous attire. Et enfin il y a un aspect direct, rock, limite punk parfois en live, tant dans les textes que dans la compo.

Quelles sont vos influences musicales ?

Les Cures, Depeche Mode… Cette vague late 80 de new wave, qui tire vers les sons club de l’époque. On aime beaucoup les chansons françaises de Daho, Balavoine ou Mylène Farmer. Ils arrivent à faire passer une tonne d’émotions en quelques mots, en une ligne mélodique. Et enfin il y a pour nous Talking Heads, Bowie et Arcade Fire qui sont des brutes sur scène et qui embarquent le public dans leurs shows. C’est pour nous hyper inspirant.

Votre nouveau single Train Fantôme, ça parle de quoi ?

Train Fantôme parle de la routine métro-boulot-dodo. Ce moment de prise de recul le matin en allant au travail. Tu te vois dans une vie qui n’est pas forcément celle que tu souhaitais. Tu es dans la continuité́ logique des choix que tu as faits. Parfois tu voudrais en sortir, mais finalement ce qui fait le plus peur c’est de quitter le train fantôme. Donc tu y restes en dansant sur un fort BPM, en rêvant de ce qu’il y a au dehors. Peut-être qu’un jour tu feras le grand saut.

Vous venez de dévoiler son clip.

Sur le thème de la routine, l’objectif est de montrer une journée type du groupe en plan séquence. On a résumé une journée de travail de studio, un déjeuner, la vie en groupe en trois minutes. Les différents membres évoluent dans un carré central, du réveil jusqu’à la fin de soirée. Entre les activités, 16 techniciens/stylistes/machinistes viennent changer le décor et les lumières, comme sur un plateau de tournage. A la fin, on termine sur le décor du début, la boucle est bouclée, et peut recommencer. On a tourné le clip dans les studios des Magasins Généraux à Pantin.

C’est votre troisième titre officiel après La nuit et Vidéo. Lequel est le préféré de qui, et pourquoi ?

Train Fantôme est le titre préféré de Dim et Alex, car c’était le premier single enregistré du projet, ça a été le déclic quand on cherchait ce qu’on voulait faire de Premier Métro. On était dans le studio avec Ferno, notre producteur. En sortant on s’est dit qu’on avait trouvé un truc génial. Pour Seb c’est La Nuit, car c’est celui qui ambiance le plus en live. Enzo adore la chanson L’Orage, car on fait une grosse phase instrumentale percussive sur la chanson, et ça en fait un des moments climax du live.

Un projet d’EP dans les prochains mois, c’est au programme ?

Exclu pour cette interview ! On annonce la sortie de notre premier EP en novembre, avec une release party où on espère vous voir nombreux.

Grâce à RIFFX, vous avez eu l’opportunité de jouer sur La Canopée à We Love Green. C’était comment ?

C’est un rêve qui s’est réalisé ! Ça nous a surmotivé pour donner le meilleur de nous-même. C’est passé trop vite. Merci RIFFX.

Un petit mot pour RIFFX ?

Un grand mot : MERCI ! Merci pour votre confiance, on est très reconnaissant. Votre dispositif est génial pour les artistes émergents, cette date va beaucoup nous aider. On va tout donner pour continuer.

C’est quoi la suite pour Premier Métro ?

Un prochain festival avec RIFFX, on signe direct ! Et rendez-vous en novembre pour fêter tous ensemble la sortie de l’EP !