RévéLAtion RIFFX : qui es-tu Single Spark ?

The Avener, Kid Francescoli, Kungs, Feder… On peut dire que le soleil de Provence sait inspirer les artistes electro ! Et ce n’est pas Single Spark qui va briser cette tradition. En quelques années, le DJ et producteur de house s’est taillé une bonne réputation dans son Var natal. Au point de décrocher son invitation comme RévéLAtion RIFFX à Tomorrowland Winter pour quatre sets. Et il entend bien profiter de son étape à l’Alpe d’Huez pour gravir d’autres sommets.

 

Salut ! Comment s’est passée ta venue à Tomorrowland Winter ?

C’était une opportunité merveilleuse, clairement. Dès que j’ai vu le concours, j’y ai cru, je savais que c’était le bon moment. Et j’ai eu la chance d’être sélectionné ! L’accueil, la réception du public, tout a été un grand moment pour moi.

 

Comment t’es venue l’envie de devenir DJ ?

Mon père est un grand fan de musique, on a toujours partagé cette passion. Il a voulu que j’apprenne le piano, mais sans succès ! Et finalement, j’ai trouvé ma voie comme DJ. J’ai commencé au lycée, et après mon bac, j’ai intégré DJ Network, à côté de Cannes. Ça a été une année intensive, durant laquelle j’ai pu découvrir la production sur Ableton Live. Après ça, mon père m’a encore soutenu le temps que je développe toute mes compétences et que je devienne un vrai pro.

C’est essentiel de maîtriser à la fois le mix et la production ?

Si on veut être un DJ reconnu, aujourd’hui, il faut faire de la production. Un pur DJ aura vite un plafond de verre. C’est évident avec Kungs, par exemple : si le public le connaît et que les festivals vont le chercher, c’est parce qu’il a produit des tubes. C’est ça qui permet de se démarquer, encore plus que son identité live.

 

Tu avais déjà un lien à Tomorrowland via ton, label Found Frequencies, fondé par l’artiste Lost Frequencies.

Oui, c’est un artiste que j’adore. Dès qu’il a ouvert son label, j’ai voulu le rejoindre, et après y être arrivé, il m’a soutenu en me donnant l’opportunité de mixer sur la radio de Tomorrowland, One World Radio. Pouvoir le voir à Tomorrowland Winter, tout en y étant moi-même comme invité, c’était vraiment une belle suite à cette histoire. C’est vraiment un festival fondateur pour moi, je rêve toujours de jouer dans l’édition belge. J’ai eu la chance d’y aller une première fois avant mon bac, et j’y suis retourné pour les deux éditions suivantes.

 

Tes productions sont dans un univers house, mais avec quelque chose de très pop. Tu veux t’adresser à tous ?

Totalement ! Après, ça va aussi dépendre des projets, j’aime varier les influences. J’ai des titres pop, mais aussi des plus chill, et d’autres plus intenses comme mon dernier single, « Tonight ». En mix, je vais être encore plus dynamique, avec des titres connus à chanter ensemble et des beats tech house, une variante plus énergétique de la house.

Quelle est la suite pour toi ?

C’est bête à dire, mais je sens que Tomorrowland Winter fait qu’on me considère autrement. J’ai plusieurs dates prévues, dont une à Marseille, pour le festival Mare Nostrum créé par Raphaël Palacci, à une date et un lieu surprises. Côté sorties, j’ai lancé avec l’artiste MEGAN un concours de remixes de notre dernier single commun, qui va donner lieu à un EP. Et j’ai bien sûr d’autres productions à venir, sur lesquelles je ne peux pas encore trop en dire !