RIFFX.Hebdo : Feel good avec Amir
Amir a sorti il y a quelques jours son nouveau clip «La Fête». Un clip, forcément, festive qui redonne le sourire ! Découvrez son interview sur RIFFX
- Petit clap !
- De fin ?
- Merci beaucoup en tout cas, bon courage pour tout l’album.
- Enfin !
- Enfin le retour, quelle est l’activité que tu as kiffé retrouver chez toi ?
- Mais je rectifie, je n’ai pas retrouvé la cuisine. J’ai découvert la cuisine. J’ai toujours été un homme imparfait et maintenant comme tu peux l’imaginer je suis un homme imparfait qui sait cuisiner !
- Est-ce que tu as eu un swag de pause ? Tu te sapais quand même ou est-ce que tu es resté en tongs, chaussettes ?
- C’était un des avantages, surtout durant la période du confinement, c’était qu’on avait pas besoin de se saper. Je gardais mon pyjama toute la journée. Je pense que c’était le cas de beaucoup de gens. Tee-shirt avec mon nom dessus, genre « Amir on adore ton concert » et tout. Ce qui fait plaisir, parce que je reçois des cadeaux et que je dors avec les cadeaux de mes fans. Mais c’est difficile de porter ça à l’extérieur donc c’est devenu mes pyjamas.
- Tu as fait quoi pendant cette pause finalement ?!
- J’ai consacré énormément de temps à écrire mon album. J’avais l’inverse du syndrome de la page blanche. J’avais envie d’écrire un max de choses. J’allais me ressourcer avec ma famille, voir les copains, écrire. Et c’était des vacances sans prendre de vacances. Des vacances pour le cœur, pour l’âme, pour être avec mon fils et ma femme. Pour vivre beaucoup de vrai. De choses vraies que j’avais pas l’occasion de vivre.
- Tu parles du fiston, d’ailleurs petite question, ça a été quoi durant cette période ta pire galère de papa ?
- Bizarrement moi qui suis un lève-tôt, c’est ce petit quart d’heure, juste avant que j’ai vraiment envie de me réveiller où c’est lui qui me réveille, que je trouvais un peu embêtant. Tu découvres des choses que tu ne verrais pas si il n’était pas à côté de toi. Et cet émerveillement je l’ai adopté. Et il m’a énormément servi dans l’écriture du disque. La seule galère qu’un artiste peut avoir c’est une galère d’inspiration et, grâce à lui, je ne l’ai pas eu.
- Ton nouveau single que tu viens de sortir « La Fête », plus efficace qu’une séance de coaching sur le lâcher prise.
- Ca me flatte déjà que tu dises ça sur le morceau. Quand j’ai rencontré les copains en studio je leur ai dit « voilà, imaginez-vous cette scène ». Et quand je leur ai décrit la scène, on a tous compris quel type de chanson on allait faire. Il n’y a rien de guindé, il n’y a rien… Moi je n’imagine pas du tout une soirée avec un videur à l’entrée qui te dit « toi c’est pas possible ». Non, dans ma fête tout le monde rentre. Tout le monde monte sur les tables. Tout le monde trinque, même à la bouteille, on s’en fiche. Tu fais ce que tu veux. Mais tu t’éclates, tu regardes tes potes dans les yeux et vous bougez. C’est léger, c’est simple. Et il n’y a rien de plus cohérent pour moi que de venir maintenant. Débarquer et dire aux gens « ok on a suffisamment morflé, c’est le moment de faire la fête, c’est le moment de retrouver nos copains, c’est le moment de retrouver la vie ». C’était le message avec lequel je me vois revenir et pas autrement.
- Avec ce leitmotiv qui a marqué moi ma scolarité, « on réfléchira demain » !
- On n’est pas obligé de se casser la tête sur tout, tout de suite. Si mes potes sont là, si la musique est là et qu’on se regarde dans les yeux, qu’on se dit « c’est le moment de faire la fête, c’est le moment de boire un verre ensemble et de tout oublier ». Si on est d’accord au moins sur ce point. C’est au moins d’appuyer sur lecture.
- Alors justement cet album, il y a eu une direction artistique particulière ?
- Je me suis retrouvé tranquillement à me poser des questions plus pertinentes sur ce que j’ai envie de raconter. Avec une histoire qui n’est pas née, comme je le faisais avant, d’une mélodie ultra cool qu’on a trouvé, maintenant viens on l’habille avec des mots. Non. Le process était inversé. On s’est penché sur ce que j’ai envie de dire avant tout et par la suite, on l’a mis en mélodie.
- La critique que tu kifferais que le public fasse de cet album ?
- « J’écoute que ça en ce moment ».
- La critique que tu aimerais que la presse fasse de cet album ?
- « Le meilleur album d’Amir jusque-là ».
- Merci Amir !
- Merci à toi !
- C’était top. T’es prêt, on va pouvoir commencer à tourner ?
- Salaud va !
Les administrateurs de RIFFX examinent les contenus avant de valider les publications des utilisateurs afin de déterminer s'ils enfreignent les consignes de la communauté. Les comptes sont pénalisés pour les violations de ces consignes et peuvent être résiliés en cas de répétition. Ne faites pas de fausses déclarations. L'utilisation abusive de cette procédure peut entraîner la suspension de votre compte ou des poursuites judiciaires.