RIFFX.Hebdo : First Last avec Emma Peters

Cette semaine dans le RIFFX.Hebdo : la chanteuse Emma Peters nous parle de ses premières fois et dernières fois : son premier concert, sa première scène… elle nous dit tout !

Ta première émotion musicale ?

Quand ma maman avait uploadé sur mon iPod du Véronique Sanson sans que je sache, et du coup, j’ai réécouté et redécouvert Véronique Sanson à mes 18 ans. Et là, j’ai pris une claque. Véronique Sanson devant qui j’ai été invité par W9 à chanter. Déjà, j’étais très émue de la voir en vrai parce que c’était mon rêve, mais je ne pensais pas que la première rencontre, ce serait d’oser chanter un titre de Véronique Sanson devant elle-même. Donc non,je n’étais pas bien. Il y a des vidéos de moi avant de monter sur scène, j’étais dans un état pathétique.

Ta première cover ?

C’était une chanson en anglais avec ma petite soeur Marilou. Par contre, la toute première chanson où j’étais moi toute seule et qui a un petit peu marché, c’était “Clandestina” de Lartiste. Jamais de ma vie, du haut de ma centaine d’abonnés, j’imagine que ça ferait des millions de vues dans le monde entier, que ce serait remixé par des DJ russes et que ce sera après un tube dans des tops Shazam Streams. C’était énorme. Jamais de la vie, je n’aurais imaginé ça. Sinon, j’aurais fait un petit effort sur le cadrage, sur ma tenue. Je me serais peut-être lavée les cheveux. J’aurais fait un petit décor un peu plus sympa.

Ta première guitare ?

La toute première guitare que j’ai eu, c’était une guitare qui appartenait à mon grand-père et il me l’a donné. Et la toute première chanson que j’ai appris à la guitare, c’était “La Déclaration d’amour” de France Gall.

Ton dernier coup de cœur ?

Ma découverte la plus récente, et je n’ai pas trouvé quelqu’un qui lui passe devant pour l’instant, c’est November Ultra. Elle chante de ouf, mais vraiment de ouf. J’aimerais beaucoup travailler avec elle.

Ton premier album « Dimanche » ?

C’est le carrefour de tout ce que j’ai appris en faisant des reprises. Donc, il y a pas mal de musiques urbaines. Il y a des textes un peu bruts que j’aime bien dans le rap. Il y a de la tendresse de variété française que j’ai appris avec mes parents.

Il y a énormément de guitares puisque je ne me sépare jamais de ma guitare. Il y a tout ce que j’aime dans cet album.Je parle beaucoup de moi. C’est genre avoir 20 ans en 2022 avec tous ses petits problèmes. L’album s’appelle “Dimanche”, parce que la première reprise que j’ai postée sur Internet et qui a bien marché,c’était un dimanche. Et aussi, je me le suis fait tatouer sur le bras. Donc, si jamais ça s’appelait “Lundi” ou un autre jour de la semaine, j’étais dans la merde. Donc il fallait absolument que cet album s’appelle dimanche.

Tes dernières premières parties ?

J’ai fait Clara Luciani. J’ai fait Camélia Jordana le soir de mon anniversaire, le 25 novembre, donc c’était un super cadeau. J’ai fait Vianney aussi. Et c’est vrai que j’ai une petite relation artistique un peu particulière avec Ben Mazué. J’ai fait trois soirs aux Folies Bergère avec lui  et là, il m’emmène sur la tournée de ses Zénith, donc c’est trop chouette. Un matin, je me suis réveillée, j’ai regardé mes DM sur Instagram comme je fais tous les matins, parce que je suis complètement accro aux réseaux sociaux. Sauf que là, j’avais un DM un peu particulier. Je vois Ben Mazué. J’ai vérifié quand même que c’était bien lui. Effectivement, il y avait le petit rond bleu. Et il m’envoie un message pour me dire : “Voilà, je travaille sur la réédition de mon album” et il m’a dit : “J’ai une chanson, qui me fait un petit peu penser à toi, si elle te plaît, je te la donne”. J’ai appelé mes parents et tout j’étais en folie, je me dis j’ai une maquette de Ben Mazué que j’écoute pareil depuis super longtemps. J’adore ses textes et elle sera dans l’album. Je suis trop contente.

Ton dernier dimanche !?

Un dimanche d’Emma Peters, c’est, on ne travaille pas, on dort, on regarde des séries et on commande McDo. Ça, c’est très important.

Merci Emma Peters !

Je fais un petit clap de fin. Merci beaucoup.