RIFFX.Hebdo : First Last avec Oscar Anton

On ressasse plein de souvenirs avec Oscar Anton, son premier poster, sa première scène ainsi que ses dernières actualités. On est ravi de vous partager cet échange authentique et très « feel good ». Ne tardez pas à le découvrir, vous aussi.

Ta première émotion musicale ?

Mes parents m’ont fait écouter plein de musique quand j’étais petit le matin avant d’aller à l’école. J’avais le droit de choisir un CD. Je me souviens d’une chanson qui est de Robbie Williams qui s’appelle “Feel”. Et cette chanson, elle m’a vraiment transporté, vraiment, dès l’instant où je l’ai écoutée. Après, j’ai regardé tous les lives sur YouTube qui existaient de cette chanson. C’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais écrire des mélodies.

 

Ton premier instrument ?

Quand j’ai commencé le conservatoire, j’avais 7 ans et j’ai appris le piano classique. Alors, ce n’était pas fun à l’époque puisque c’était après l’école, donc c’était une autre école après l’école.   Je faisais de la chorale aussi et la chorale, c’est vraiment horrible. Et ensuite, j’ai appris la guitare tout seul dans ma chambre et je pense que c’est à ce moment-là où vraiment je me suis dit que la musique, c’était cool. Je suis parti en camp de vacances aux États-Unis et j’ai joué pour la première fois sur scène pendant ce camp-là. Et en plus, je me souviens qu’il y avait vraiment une fille qui était hyper mignonne dans le public. Je le faisais pour elle uniquement et ça a marché.

 

Ton premier poster ?

Je pense que c’était un poster de MGMT  que j’adorais au lycée et même au collège. Je les trouvais hyper classe avec leur petit bandana et tout. C’était cool.

 

Tes dernières premières parties ?

Amir, Louane, Amel Bent, Abd al Malik, Christophe Maé. Ils m’ont donné une chance incroyable en fait, en invitant à faire leur première partie puisque ça a été ma première expérience de scène dans des conditions carrément professionnelles. Du coup, pour moi, c’était la première fois qu’il y avait quelqu’un  qui me donnait ma guitare, qui me portait mon micro.  Voilà, c’était complètement fou, du coup, j’en garde une expérience incroyable.

 

Ton premier concept « Home of Sanity » ?

Je suis passé par une maison de disques et j’y suis resté deux ans, deux ans et demi. Et ça ne m’a pas du tout plu mais parce qu’on était plein d’artistes, que du coup, j’avais l’impression qu’on ne m’autorisait pas à sortir autant de musique que je voulais. Et donc j’ai décidé de revenir en indépendant tout seul dans ma chambre. Et pour moi, du coup, ce challenge-là, c’était de sortir 3 titres par mois pendant un an. Ce challenge-là, je l’ai appelé “Home of Sanity”. J’ai sorti 36 titres sur l’année 2020. C’était hyper dur, surtout les derniers mois. Mais je l’ai fait et j’en suis hyper fier.

 

Ton premier succès « Bye-Bye » ?

Au début, je ne l’aimais pas vraiment. Moi, je l’ai sorti en étant même pas sûr de vraiment l’aimer. Maintenant, j’en suis hyper content, hyper fier parce qu’en plus, il a permis d’avoir un remix par Bob Sinclar, pour moi, c’est incroyable d’avoir un artiste comme ça, que je suis moi depuis longtemps depuis petit quoi, je peux le dire.

 

Ton dernier projet « Postcard » ?

Ce projet des “Postcard” j’ai voulu vraiment faire l’inverse de “Home of Sanity” en 2020, en me disant : “Ok je suis resté pendant un an enfermé dans ma chambre à écrire tout seul, à vraiment ne pas voir la lumière du jour, donc, cette année, je vais essayer de garder un challenge. où je sors des chansons régulièrement tous les mois, mais cette fois-ci, je vais sortir de ma chambre et les faire avec du monde”. En fait, cette année, tous les mois, je change de pays  et je fais un featuring avec un artiste dans un pays différent. J’ai l’impression que ça me pousse à créer et à sortir un peu de ma zone de confort et à essayer plein de nouvelles choses. Et je pense que de se fixer une deadline, déjà, ça permet de rester un peu créatif.

 

Le dernier titre avec ta sœur ?

 

Le premier, c’était un titre qui s’appelait “nuits d’été”. Et, on en a sorti un autre qui s’appelait “reflet”. Et là, c’est le troisième. C’est hyper naturel, on sort des titres vraiment quand on en a envie. Et ce qui est par contre génial, c’est qu’elle m’accompagne du coup sur toute la tournée, et donc c’est ses premières fois sur scène. Je suis trop content de l’avoir avec moi, c’est un stress en moins. Ça aide vraiment d’avoir quelqu’un de sa famille avec soi. Je n’arrive pas trop à me rendre compte  qu’il y a des gens qui viennent vraiment me voir jouer, qui viennent chanter mes chansons avec moi. Je trouve ça génial parce que c’est des petites salles, mais en Allemagne, en Italie, en Angleterre, en France, en Suisse, en Belgique.

 

Merci Oscar Anton !

 

Merci beaucoup.