RIFFX.Hebdo : la playlist d’Aldebert

Nous avons demandé sa sélection de musique selon certaines situations à Guillaume Aldebert lors d’une rencontre aussi fun que pleine de découvertes. De sacrés influences pour un artiste très apprécié qui a sorti le quatrième volet de son aventure Enfantillages cette année !

Ton titre préféré de Brassens, que tu écoutais petit ?

Alors, le titre de Brassens serait “L’Orage”. Un titre que j’adore et que j’entends depuis que je suis tout petit. Pourquoi cette chanson ? Parce que c’est une espèce d’ode à l’adultère, mais qui est très drôle, très décalée et très poétique puisqu’en l’occurrence, Brassens joue le personnage de l’amant et il va aller voir sa chérie, dont le mari est vendeur de paratonnerres. Donc, dès qu’il pleut, dès qu’il flotte, il va installer les paratonnerres sur le toit. Donc, c’est là qu’il fallait lui rendre visite. Donc, du coup, Brassens vante les mérites de la flotte et de l’orage et c’est très drôle, c’est très décalé et c’est ça qui me plaisait.

 

La chanson la plus cinématographique ?

C’est vrai que moi, j’attache une importance particulière aux images parce que c’est Le Forestier qui m’avait dit ça. Il m’a dit : “Quand tu écris des chansons, il faut faire des images”. Un artiste que je trouve très imagé, très photographique, très cinématographique, c’est Yann Tiersen. Je pense à un titre qui s’appelle Porz Goret. Je ne sais pas si je prononce bien, ça doit être du breton. Tout d’un coup, c’est un film qui passe avec des travellings, avec des personnages, des choses du passé, des fantasmes, des rêves. Je trouve que Tiersen a cette force-là.

 

Le morceau pour convertir quelqu’un au metal ?

Vous m’avez lancé sur une question, je vais mettre trop de temps.  Ce serait peut-être “Chop Suey” de System of a Down. C’est chanson que j’avais mis à mon mariage, et c’est rigolo parce qu’il y a plein de gens qui sont venus me voir après et qui m’ont demandé ce que c’était, que ce truc bizarre, ultra puissant et en même temps avec beaucoup de mélodies, un côté un peu musique traditionnelle.  Et le metal, c’est tout ça en fait. C’est puissant parce que c’est énergique et que ça nous emmène dans des contrées imaginaires.

 

Le titre dont tu es le plus fier ?

Peut être que “La vie c’est quoi ?” qui est sur “Enfantillages 3”, pour le coup, elle ferait un petit peu figure d’enseigne.

 

Le coup de coeur de ton nouvel album ?

Dans “Enfantillages 4” ce serait “Le Grand Voyage”, elle parle du voyage qui est le fil conducteur de l’album, et il y a ce côté très onirique aussi, que j’ai beaucoup envie de défendre quand j’essaie de répondre aux questions existentielles de mes enfants.  Il y a toujours ce côté l’enfant qui parle à l’adulte et cet échange-là qui est un petit peu l’ADN de “Enfantillages”.

C’est un petit peu l’ADN de cette enfantillage, cette envie d’aller voir l’autre en fait. Donc, on a par exemple des artistes comme Oxmo Puccino, on a Calogero, on a Jeanne Cherhal, on a Gramoun Sello, qui a un chanteur traditionnel de maloya. Donc, on est à la réunion.

 

Ton morceau préféré de Midnight Oil ?

C’est tout cet album, toute cette époque-là, de “Beds Are Burning”. Du coup j’ai revu sur scène Midnight Oil et Peter Garrett, il y a un an et demi. Et je lui tend l’album “Enfantillages”. Je lui dit voilà, j’ai écrit une chanson sur l’urgence écologique. Est-ce que ça vous intéresserait de participer monsieur ? Je me suis dit : “Bon, il va caler un meuble avec le disque quand il va rentrer dans le tour bus”. Et à ma grande surprise, il répond positivement. J’étais estomaqué.

 

L’artiste que tu rêverais d’inviter ?

J’ai un tee-shirt de Tenacious D, par exemple Jack Black. Ça, c’est un mec que j’adore, dont je suis fan. Ce serait aussi, par exemple, James Hetfield de Metallica, qui relève complètement du fantasme.

 

Ta chanson inavouable ?

Le titre, sur lequel on danse beaucoup à la maison en ce moment. C’est la B.O. de Drunk. Je trouve ça hyper beau, ça m’a touché vraiment.

Bam !

Et cette chanson qui va avec : “What A Life”.

 

Merci Aldebert !

 

Je ne sais pas si j’ai bien répondu.

 

FIN !