RIFFX.Hebdo : La playlist de Gjon’s Tears

Au programme de ce RIFFX.Hebdo, Gjon’s Tears nous parle des morceaux qui comptent pour lui. En tant qu’artiste comme en tant que fan, il nous partage son histoire à travers le chant… quasiment.

C’est parti !

 

La chanson qui t’a amené à la musique ?

Il y a un titre qui a été le déclic. C’est “Can’t Help Falling in Love” d’Elvis Presley. C’est la chanson préférée de  mon grand-père. J’ai appris cette chanson, je lui ai chanté, il s’est mis à pleurer et donc c’est pour ça que j’ai pris les larmes mon grand-père  et j’ai décidé de les garder dans mon nom de scène d’où Gjon’s Tears.

 

 Le titre des télé-crochets de ton enfance ?

Le titre de souvenir des émissions de télé que j’avais fait quand  j’étais enfant, c’est clairement “Je t’aime” de Lara Fabian. C’est le titre qui pouvait montrer mes capacités vocales et puis le fait  que je chantais aigu enfant. Tous les “Incroyable Talent” ont commencé à m’écrire.

 

Le morceau lié à tes origines ?

Il y a quand même un titre qui fait écho à l’histoire de mes origines. C’est Le Mystère des Voix Bulgares, la chanson, elle s’appelle “Many Yanni”. Ce qui me fascine dans cette chanson,  c’est toutes ces voix qui viennent se marier. Pour moi, l’instrument le plus organique, c’est la voix, donc c’est pour ça que c’est très important quand j’écoute une chanson, que je sois touché par la voix avant tout.

 

La chanson souvenir du conservatoire ?

J’ai commencé le conservatoire tôt, même trop tôt. Ma prof, elle ne voulait pas me prendre parce qu’elle me disait que je n’avais pas mué donc il fallait que je mue avant de revenir. Et puis, je lui ai dis : “Mais non, je ne pars pas d’ici”. Je lui ai bien fait  comprendre que je ne partirai pas tant que je n’ai pas de cours. Et puis, le premier titre qu’on a commencé à travailler,  c’était “Lascia ch’io pianga” de Farinelli.

 

Le titre associé à ta prestation pour la Suisse à l’Eurovision 2021 ?

C’est mon titre, “Tout l’Univers”. Ce que j’ai été cherché avec cette émission, c’est de la visibilité, de la validation du monde professionnel, mais aussi la validation du public. C’était un super challenge. Et puis j’ai eu la chance de finir premier du jury et troisième  avec le public. Donc, c’est juste fou !

 

Le morceau souvenir de « The Voice » ?

Je dirais que le titre associé à mon expérience à “The Voice”,  c’est “Christine” de Christine and the Queens. L’audition à l’aveugle, c’est un challenge sur soi aussi. Un défi personnel  qui est énorme. Et puis, je trouve ça beau aussi de se rappeler  que la musique avant tout, ça s’écoute.

 

Ton morceau préféré de Zazie ?

C’est vraiment, l’autrice compositrice que j’admire le plus. Notamment “Totem” et “Zen”. C’est quand même des albums qui sont juste extraordinaires. Et dans “Totem”, je dirais même “J’étais là”. Je n’ai pas vraiment de mots pour décrire la puissance de cette chanson, l’intensité de ce qu’elle dit. C’est aussi pour ça que j’ai fait “The Voice All Stars”. C’était pour la rencontrer. Il n’y avait pas le choix en fait. Il fallait que je travaille  avec elle.

 

Le titre qui a accompagné la création de ton album ?

Quand il a fallu trouver le bon producteur pour vraiment avoir  un son qui me correspondait par rapport à ce que j’espérais, je me suis référé à mon titre préféré, qui est “Wasting My Young Years” de London Grammar. Ce titre, il a quelque chose  de fluide, volatile, très perché un peu.

 

Ta chanson préférée d’Ibrahim Maalouf ?

Je parlerais de mon dernier coup de cœur sur son dernier album, qui s’appelle “Capacity to Love”. La chanson s’appelle “OUR FLAG”. Et puis après, comment ça s’est fait en fait,  cette collaboration avec avec lui, sur le titre “Cancer” ? Je voulais vraiment un instrument solennel et puis fort au niveau du sens. Je parlais avec les sœurs Bertholet et puis elles me disent : “Ah, ça serait cool, que tu demandes à Ibrahim Maalouf”. Et puis je me suis dit : “Mais tu crois vraiment qu’il serait intéressé à jouer sur mon truc, sur ma chanson ?”. Et puis, elle me dit : “Moi, je vais lui envoyer, je le connais. Puis s’il te répond, c’est qu’il aime bien”. Et il m’a répondu directement et il m’a écrit qu’il serait  super motivé de jouer dessus.

Cet album qui s’appelle “The Game”. C’est vraiment la dualité  entre la vie et la mort. C’est un peu un échange constant entre ces deux univers à chaque fois. La nostalgie qui pour moi, signifie un peu la joie du passé et la mélancolie, plus la tristesse du passé.

 

Ta chanson inavouable ?

J’adore “Comme un ouragan” de Stéphanie de Monaco. Quand ça passe  en soirée, tu sais que c’est la fin et qu’il faut vraiment rentrer chez toi mais en même temps tu te dis : “Bon allez, on reste encore pour celle-ci”.

 

Merci Gjon’s Tears ! 

Merci !