Juil
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De son premier poster à son dernier album, Black M passe en revue les moments clés de son parcours musical, en tant que fan et en tant qu’artiste, avec RIFFX. Et il fait même les gros yeux… (Peut-être !)
Clap !
Devant MTV Base à l’époque. C’est mon père qui regarde les clips à la télé, soudain, il y a les Fugees et c’est “Killing Me Softly”. Et je me mange une tarte. C’est mon premier contact avec la musique urbaine, avec le rap mélangé avec le chant. Je me rappelle de cette phase où je suis hypnotisé.
Quand j’ai commencé à voir des musiciens sur scène, je me suis intéressé aux instruments. On m’a déjà donné les bases de la basse pour la jouer en tournée. Il y a eu une de mes tournées, je crois que c’est 2016 ou 17, je ne sais plus où je jouais de la basse devant 6000 personnes chaque soir.
Il est là ! Je le porte encore. Michael Jackson. Quand tu as entre 5 et 10 ans et que tu te manges pour la première fois “Thriller”, tu ne peux que bloquer dessus parce que les clips, parce que la voix, parce que la danse, parce que tout tout tout, en réalité.
Ça fait un moment qu’on se connaît avec Amir. Depuis 2014. Il est dans mon top de variété française, donc j’ai fait appel à lui. Pourquoi la thématique “Grandir” c’est du feeling de studio. C’est on est là, on cherche, il a sa petite guitare Amir, il se lève d’un coup, il dit : “Est-ce que ça vaut la peine de grandir ?” On est parti sur ça.
C’est du 100 % Black M. Voilà ! Je suis parti chercher musicalement ce que je préférais dans toute ma carrière. Et donc je suis parti chercher mon premier album, “Il était une fois…”. C’est dans cet album qu’il y a le morceau “Sur ma route”, donc c’est celui-là qui me fait connaître du grand public. Mais ce n’est pas forcément ce morceau que je préfère dans cet album, donc je vais chercher le morceau que je préfère. Et c’est le morceau “La Légende Black”. Donc je décide d’appeler mon 4ème album “La Légende Black”, parce qu’il représente bien l’état d’esprit que je veux ramener, c’est-à-dire me faire kiffer ! Quand on sort un premier album qui fait des chiffres extraordinaires, mon premier album, il est à plus d’un million de ventes, donc on cherche un peu la même recette. On se dit que c’est une recette finalement. On se dit : “Ça se trouve… je vais essayer de faire un deuxième “Sur ma route”. Ça ne marche pas. Et c’est pour ça que le 4ème album, je me dis : “Là, je ne vais pas calculer,je vais faire ce que je kiffe. Si tu n’aimes pas, t’écoutes pas et puis c’est tout”. Comme dirait B2.
Sur le morceau, il y a Sidiki Diabaté, Couli B Dany Synthé et DJ Bens. Donc ça donne un bon mélange et ça donne le morceau “C’est Dieu qui donne”.
On ne se voit pas tous les jours parce que chacun à sa vie, chacun est de son côté. Mais on se fait écouter ce qu’on fait. En tout cas, moi, je sais que quand je doute sur un titre, je n’hésite pas à envoyer à Adama, à Gims, Maska et j’y vais. Ils me connaissent.
C’était là, tout de suite ! Tout de suite, les gros yeux !
Merci Black M !
Merci.
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