RIFFX.Hebdo : la playlist de Patxi Garat

Après la Star Academy 3, Patxi Garat nous raconte son histoire avec sa langue maternelle : le basque. Entre Souchon qui l’a amené à la musique, le titre dont il est fier et bien d’autres informations croustillantes.

Voilà. Salut RiffX, c’est Patxi !

Le morceau qui t’a amené à la musique ?

Les premières chansons que j’ai écoutées et qui m’ont donné envie de faire de la musique, de faire des chansons, c’était Souchon. J’ai appris la guitare en jouant « Foule sentimentale », « J’étais pas là ». Des chansons comme ça qui m’ont touché par l’écriture et par la douceur et la mélancolie. Donc, j’ai tout de suite eu envie de faire la même chose c’est à dire d’écrire des histoires, de décrire des situations et de raconter la vie des autres au travers des chansons.

Le titre souvenir de la Star Academy 3 ?

Celle qui reste dans la tête parce qu’elle est très entêtante et assez énervante, c’était « L’Orange ». Qui a volé l’orange ? Qui a volé l’orange ? C’est pas moi. C’était une colonie de vacances, on était tous très jeune. On était très enthousiaste. On découvrait ce métier. C’était des bons moments.

La  chanson dont tu es le plus fier ?

Je crois que c’est la chanson « Jour 1 » que j’ai écrit pour Louane. Cette chanson là, je l‘ai écrite sur un vélo en Hollande. Je me souviens très bien quand les paroles sont venues, je me suis dit que je tenais quelque chose. Je suis rentré vite vite à l’hôtel pour faire la chanson puis elle est devenue ce qu’elle est devenue parce que Louane l’a sublimée. Elle l’a chanté avec sa jeunesse, avec sa folie, avec sa passion. Donc je pense que c’est cette chanson là qui m’a marqué, qui me suit et qui m’a portée.

Ton chant traditionnel basque préféré ?

Une chanson qui s’appelle « Loretxoa » de Benito Lertxundi qui raconte l’histoire d’une fleur qui est dans la montagne et qui est prise par les ronces. Et puis elle appelle un petit garçon qui est à coté pour la libérer. Je trouve ça très beau. J’aime beaucoup cette chanson.

Le morceau associé au Pays Basque ?

Il y a la chanson que tout le monde connaît je pense et qui s’appelle « Hegoak » ou « Txoria Txori » de Mikel Laboa et c’est vraiment la chanson basque, c’est un peu comme un hymne que tout le monde chante et que tout le monde fredonne. Moi, je l’entends souvent parce qu’elle est chantée à des matchs de rugby ou dans des soirées, n’importe où. C’est vrai que d’un coup ça me ramène sur la place du village et ça me ramène dans les montagnes et ça me ramène là où je suis né.

Ta chanson coup de cœur sur « En Basque » ?

J’aime beaucoup la chanson « Eztanda », la reprise de « La Grenade » de Clara Luciani. Parce que j’adore cette chanson, j’aime la mélodie et j’aime la version qu’on en a faite nous. Un piano/voix assez épuré et je trouve qu’on rend hommage à la Corse aussi de Clara Luciani au travers de cette chanson.

Les chansons, je ne les ai pas vraiment choisies. Elles sont venues à moi parce que c’est des chansons que je chante depuis toujours, donc elles se sont imposées facilement. Et l’une après l’autre, elles ont constitué cet album. La première étant celle de Christophe. Quand il nous a quitté l’année dernière, ça m’a vraiment touché et blessé . Et j’ai pris la guitare et je me suis mis à chanter « Aline » en basque et c’est comme ça que cet album est arrivé.

Ma langue maternelle, ma langue de toujours, c’est le basque donc elle résonne forcément. C’est la langue du sensible, c’est la langue de l’émotion. C’est la langue de toujours. Et puis je trouve que c’est une langue très musicale parce que c’est une langue qui a souvent été chantée.

Le prochain titre que tu aimerais reprendre en basque ?

L’idée en tout cas, c’est de faire un volume 2 dans quelques années et de faire un volume 2 avec des chansons internationales. J’ai pas encore réfléchi mais ça pourrait être drôle de reprendre Lady Gaga ou de reprendre Lana Del Rey.

La chanson que tu aurais aimé écrire ?

Il y a une chanson que j’aime beaucoup d’Ilona qui s’appelle « Moins joli ». Un piano/voix magnifique. Une écriture très claire. C’est sensible, c’est doux et la mélodie est originale.

Merci Patxi !

« Merci beaucoup »

Merci.