RIFFX.Hebdo : l’actu de Lola Dubini

Lola Dubini nous partage ses émotions, sa joie de vivre à travers u n album qui lui ressemble. Actu, album et spectacle, Lola nous dévoile tout. ????

 

Lola : Pardon, mais je ne l’ai jamais dit et je m’entends le dire, c’est terrible.

 

JB : Amis mélomanes, on se retrouve pour une vidéo “Actu” consacrée à la comédienne, humoriste, youtubeuse et chanteuse Lola Dubini. Et je pense qu’il manque juste coiffeur-coloriste pour vraiment avoir un pannel exhaustif.

 

Lola : Oui, exactement.

 

JB : Capillairement, il  se passe quelque chose.

 

Lola : J’ai les cheveux roses pour un film. J’adore donner cette excuse.

 

JB : C’est vrai que c’est classe.

 

Lola : C’est le prochain film de Michaël Youn.

 

JB : Et nous sommes là pour parler évidemment capiliculture mais également accessoirement de ton premier album et de ton spectacle.

 

Lola : Oui.

 

JB : Cet album, il s’intitule “Je te le dis”.

 

Lola : Exactement.

 

JB : Et justement, qu’est-ce que tu tenais que tu tiens à nous dire en chanson ?

 

Lola : Écrire des chansons, ça a toujours été mon premier moyen de communiquer. C’est évident que quand je chante, je parle aux gens. Donc cet album-là, c’est ma deuxième langue.

 

JB : En résulte donc un album feel good.

 

Lola : J’espère.

 

JB : Très coloré. On parle beaucoup d’amour, dans tous les sens du terme, mais aussi du fait de devenir adulte.

 

Lola : Oui.

 

JB : Ça signifie quoi pour toi devenir adulte ? Au-delà du fait de s’intéresser aux taux immobilier.

 

Lola : Devenir adulte, c’est acheter des torchons au premier degré et engueuler tes potes quand ils nettoient une tache de vin avec parce que… “Non ne fais pas ça tu vas le salir”.

 

JB :Complètement.

 

Lola : Mais non, je ne sais pas être adulte en fait, moi, cet album-là, c’était le rêve de quand j’étais petite. Je me souviens m’être dit très, très tôt que je voulais faire ça. Et du coup, je suis trop fière de me dire que cet album-là, c’est un album qui se situe entre plusieurs âges mais parce que je l’ai vraiment conçu pendant 10 ans.

 

JB : Entre la période où justement là tu exploses auprès du grand public et ton premier album, il se passe 10 ans soit la durée de vie d’un kangourou.

 

Lola : Wahou !

 

JB : Et pourquoi ce laps de temps ?

 

Lola : Il se passe autant de temps parce que j’ai grandi, j’ai appris le métier, puis YouTube, ça a été très formateur. J’ai eu de la chance de connaître l’âge d’or de YouTube et d’avoir été le premier groupe musical sur YouTube en France.

 

JB : Cover Garden.

 

Lola : Cover Garden exactement. D’avoir fait partie d’un collectif de meufs qui s’appelle Rose Carpet qui est super, puis d’avoir lancé ma chaîne et que les gens m’aient suivi. Donc, il s’est passé 10 ans parce que moi, je n’étais pas prête, que j’ai grandi et que encore maintenant, je ne suis pas Beyoncé donc quand je serai Beyoncé, on pourra parler d’apogée. Ça mettra 20 ans peut-être.

 

JB : Un peu à l’image de ta cover, à 15 ans, on est encore en noir et blanc, c’est les expériences de la vie qui nous colorie.

 

Lola : C’est totalement le sens de la pochette. Quand on né, on est en noir et blanc et on met les couleurs qu’on a envie de mettre. Pour moi, c’est chaque expérience, c’est une couleur.

 

JB : Et d’ailleurs, toi qui est synesthète.

 

Lola : Oui, rohlala mais tu connais ma vie.

 

JB : Je connais tout, je peux tout dire. Pose-moi une question sur ta vie “Où tu étais hier ?”. Quelle couleur est-ce que tu mettrais à ta musique ?

 

Lola : Jaune et verte. Et c’est vraiment le vert de la pochette de l’album.

 

JB :Il y a plusieurs duos d’ailleurs sur l’album Boulevard des Airs, Joyce Jonathan…

 

Lola : Matt Simons.

 

JB :Matt Simons.

 

Lola : Patrick Fiori.

 

JB : Patrick Fiori également. Est-ce que c’est parce que pour toi, l’expression musicale est collective ?

 

Lola : Il y a carrément de ça. Et il y a aussi le fait que j’ai eu tellement de chance de pouvoir chanter avec ces gens du coup, je voulais une trace impérissablequi serait toujours disponible et que mes enfants pourront voir. Pour Matt Simons c’était une période où pour la petite anecdote, je ne sais pas si je l’ai déjà raconté quelque part, je ne crois pas, je crois que vous avez l’exclu.

 

JB : Petit biscuit, petit bonbon, petit dessert.

 

Lola : Petit comme ça, petite mascarpone. Je venais d’interviewer Céline Dion. Son équipe m’a proposé de venir à Vegas. Donc, moi évidemment, oui. Le lendemain de mon retour à Paris, j’étais en duo avec Matt Simons en studio. Je n’avais toujours pas les paroles de la chanson écrites et en fait, je ne rigole pas, j’ai écrit les paroles d’“Open Up” au bord de la piscine du Luxor à Las Vegas.

 

JB : Oh dis donc classe, petite pistoche à Las Vegas.

 

Lola : Pistoche à Las Vegas.

 

JB : Et c’est là qu’il y a l’inspi ?

 

Lola : Et le refrain m’est venu le matin de l’enregistrement, j’ai enfilé mon jean et je dis à ma sœur : “Bah dis-le que je suis une conne” et là je fais : “Dis-le, dis-le. Dis-le moi putain je crois que j’ai le refrain”. Et je ne blague pas que ça c’est vraiment fait comme ça. Tu as toutes les anecdotes. Les anecdotes que ce soit que j’étais en slip au moment où j’ai trouvé le refrain d’“Open Up”.

 

JB : Je voulais parler du coup de pistoche, non du spectacle, de la déclinaison scénique du spectacle qui est un spectacle hybride entre guitare et mots, chansons et loleries.

 

Lola : Exactement.

 

JB : Ce ne sont pas les chansons qui sont drôles, il faut préciser, c’est ce qu’il y a entre les chansons.

 

Lola : C’est les chansons de l’album dans le spectacle, avec des interludes, et intermèdes et des histoires de vie entre humeur et humour.

 

JB : Donc finalement, ce spectacle, c’est tout toi ?

 

Lola : J’ai l’impression, en tout cas, le spectacle dure entre 1h45 et 2h, c’est beaucoup, mais parce que j’adore y être. Et moi, quand on me propose d’être sur scène, je ne pars pas. Je parle. Je suis très bavarde comme là.

 

JB : Lola, je te le dis vraiment merci d’être venue nous visiter en toute amitié, ce fut fort sympathique.

 

Lola : J’ai vraiment apprécié et merci parce que ça fait plaisir de voir des gens qui ont pris le temps de décortiquer.

 

JB : J’ai une oreillette en fait, on me souffle… Et c’est Jean-Pierre Foucault qui est derrière ou pas ?

 

Lola : Absolument.

 

JB : Merci beaucoup Lola, c’était très cool.

 

Lola : Merci à toi, j’ai passé un très bon moment.

 

Lola Dubini

Lola Dubini