RIFFX.Hebdo : On Stage avec Axel Bauer

Axel Bauer revient dans le RIFFX.Hebdo pour une interview haute en couleur : On Stage. Décryptons ensemble sa carrière ; de ses débuts de chanteur dans les cours d’écoles, à sa meilleure première partie jusqu’au succès d’aujourd’hui ????

Je suis toujours disponible à recevoir une galère sur scène. Clap !

 

Ta toute première scène ?

J’avais un groupe, un premier groupe qui s’appelait les Nightbirds. On a dû jouer dans une fête d’école. On avait un chanteur qui s’appelait Syd, et Syd n’est pas venu au concert parce que je pense qu’il a eu peur et donc, les autres se sont tournés vers moi, et ils ont dit : “C’est toi qui vas chanter”. Ce n’était pas facile d’autant qu’en plus, je pense qu’il y avait ma mère dans la salle qui disait :“Vas-y, vas-y !”.

 

Ta meilleure première partie ?

Bryan Adams je me rappelle, c’était à Bercy et la scène à Bercy, elle est très, très grande, ce qui était très bizarre pour jouer… quand tu joues à 15 mètres de ton bassiste, et puis, avec  le batteur au milieu. On a fait un bon concert et ça a super bien fonctionné avec le public. Peut-être mieux que pour Bryan Adams ce jour-là, parce qu’on a joué moins fort en fait, et Bryan Adams, il a joué tellement fort que ça a gavé tout le monde. Donc les gens se sont rappelés de ce concert-là, du nôtre en fait.

 

Ton titre préféré sur scène ?

C’est un titre qui s’appelle “00 Zen”. Dans l’album “Simple mortel” qui est sorti en 1999. Ça ne date pas d’hier. Il y en a même qui m’engueule quand je ne le joue pas. Ça va sur une espèce d’apothéose de sons, de guitares, et puis après, il y a un long solo où je joue avec le public. Et c’est peut-être le titre qui est le vrai démarrage du concert.

 

Ton meilleur souvenir de scène ?

Jean-Félix Lalanne m’a invité à sa fameuse tournée autour de la guitare, où on n’était pas moins de 25 guitaristes, et là, il m’a été donné de jouer “Cargo” avec mes deux idoles quand j’avais 17 18 ans, jeune guitariste en apprentissage. Larry Carlton et Robben Ford. Larry Carlton, c’est le musicien de studio. Il a 2000 disques d’or où il est guitariste dedans. Donc, on ne sait pas toujours que c’est lui qui joue. Robben Ford, c’est un des guitaristes de blues-jazz qui est vraiment la référence. Et je me retrouvais sur scène avec Larry Carlton et Robben Ford. Et ça, c’était un vrai cadeau pour moi. Donc un grand moment de partage, de guitare, de fun avec le public, et c’était formidable.

 

Ton rapport à la scène ?

Au départ, j’étais très timide et j’étais vraiment l’œil sur le manche de ma guitare ou sur mes pédales, et je regardais à peine les gens et je chantais, je regardais mon micro.  Et mon rapport à la scène a commencé à changer, dès l’instant où j’ai commencé à voir qu’il y avait des gens qui étaient là et qui me regardaient ou qui regardaient la scène, ce qui se passait. À ce moment-là, il y a un échange qui s’est créé avec les gens qui venaient me voir. C’est tout con, mais pour moi, c’est ça la scène.

L’endroit rêvé où faire un concert ?

J’ai vu que Bénabar avait salué Thomas Pesquet, qui était dans l’ISS et qu’il était monté le voir. Donc peut-être que je peux monter voir Bénabar et on peut faire un concert dans l’ISS.

 

Ta pire galère sur scène ?

Avant de monter sur scène, c’est en général le moment de stress et c’est souvent le moment où je veux reculer.Je dis : “Attends, il faut que j’aille aux toilettes”. Et une fois comme ça, j’avais gardé mes ears. J’étais aux toilettes et j’entendais : “Axel, Axel, …” Et ça, c’est bizarre.

 

Merci Axel Bauer !

Merci.