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En septembre dernier, le leader de Radiohead et de Atoms For Peace créait la surprise. Huit années après sa première incartade solo, sortait soudainement Tomorrow’s Modern Boxes. Huit titres sous son nom que Thom Yorke a concocté avec son complice Nigel Godrich, producteur et quasi sixième membre de Radiohead depuis vingt ans. Et comme souvent avec ces Anglais-là, le système de distribution classique avait été évité et l’achat se faisait par un téléchargement légal via un logiciel de peer to peer pour la modique somme de moins de cinq euros. Mais comme les intégrités se voient parfois bousculées par un besoin de support différent des mp3, une version vinyle de l’album est sorti pour célébrer cette fin d’année. Sauf que cette fois, la version étant de luxe et limitée, il en coûte presque 40 euros.
Tomorrow’s Modern Boxes réclame cependant des avertissements préalables, les fans de Radiohead pouvant ne pas y trouver leur compte. Les huit plages frisent plus l’expérimental mélancolique que la chanson : l’électronique en guise de papier cadeau multicouche, les rythmiques en étrangetés parfois bancales et le dépouillement pour étendard. Les basses sont souvent trop grasses, la voix trop absente, les mélodies quasiment inexistantes. Bref cet album n’est pas des plus simples ou abordables, et il est à parier que nombre de déceptions vont se faire ressentir. Cependant après une première écoute démobilisante, se glissent les suivantes qui en font entendre les saveurs. Tomorrow’s Modern Boxes prend sa densité avec le temps, se comprend avec la persévérance. Yorke s’est fait plaisir et n’a rien concédé au joli ou au facile. Et même si les longueurs sont les grands écueils de l’album et qu’invariablement on s’y échoue, restent des titres comme l’étonnant Truth Ray ou le final et plus rafraichissant Nose Grows Some pour nous satisfaire les oreilles sans difficultés.
Marjorie Risacher
Découvrir :
Thom Yorke – A Brain In A Bottle
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