À la maison : 47Ter raconte son confinement

Tous « À la maison » avec… 47Ter! Pendant cette période de confinement, RIFFX s’introduit à distance chez vos artistes favoris pour prendre de leurs nouvelles. Avec qui et où sont-ils ? Comment s’occupent-ils ? Qu’est-ce qu’ils écoutent ? Quelques indiscrétions, rien que pour vous !

 

  • Salut !
  • Salut, c’est 47 Ter.

 

 Salut 47Ter ! Vous êtes où ?

  • On est dans notre studio. Voilà, petit tour du… proprio comme on dit. Il y a une autre pièce là-bas.
  • Là il y a un petit rhum.
  • Là-bas il y a un petit rhum. Là, le petit Ice Tea.
  • Il ne faut pas filmer parce que c’est secret là-bas.

 

 Où étiez-vous confinés ?

  • Chez nous ! Moi chez moi, lui chez lui, et lui chez lui.
  • Moi chez moi, lui chez lui.
  • Et moi chez lui.
  • Non !
  • Arrête.

 

 Ce qui vous a manqué ?

  • C’est Blaise.
  • C’est tout simplement les amis.

 

 Ce qui ne vous a pas manqué ?

  • C’est Pierre.

 

 L’activité confinée improbable ?

  • Moi j’ai fait de la cuisine et ça c’est improbable.
  • T’as fait quoi ?
  • Oignons caramélisés, sauce Teriyaki.
  • C’est pas un plat ça.
  • Si, j’ai mangé ça.
  • T’as pas mangé que des oignons.
  • J’ai mangé que des oignons.
  • Non il a mangé du Teriyaki.

 

 Votre bilan confinement ?

  • On a demandé aux gens de nous faire des covers de nos morceaux avec un instrument insolite et ça s’est très bien passé.
  • C’est Blaise qui a eu l’idée du concept à la base.
  • C’était incroyable !

 

 « 47Ter », ça veut dire quoi ?

  • On a pris 47Ter parce que c’est l’adresse d’un endroit qu’on apprécie beaucoup dans notre petite bourgade de Bailly. Où on se pose pour boire des bières, pour fumer une cigarette, enfin parler de la vie, de l’amour, parler de toi peut-être derrière cet écran si tu cherches l’amour.

 

 La dernière fois au 47Ter ?

  • C’était pour attraper la plaque ! Elle est là.
  • Voilà, la plaque de l’adresse. C’était pour le clip de « Jamais su ».

 

 Votre freestyle préféré ?

  • Moi je dirais « Black In Black », je crois que c’est le trois.
  • Moi j’ai bien aimé le onze, le tout dernier.
  • Ah oui !
  • Parce que c’est la fin d’une aventure finalement, voilà ça clôt beaucoup de choses.

 

 Présentez-nous l’album !

  • Alors, premier album, « L’adresse ». Premier vinyle. Composé de quatorze titres. C’est un peu l’album qui résume ce que c’est le 47Ter, à savoir que ce n’est pas juste une adresse. C’est toute une bande de potes, c’est nous, c’est les conversations qui dégagent de ces soirées à la salle des fêtes. C’est un peu une présentation. Qui on est, les sujets qui nous intéressent un peu.

 

 « L’adresse », disque d’or : Votre réaction ?

 

 L’histoire de « On avait dit » ?

– On avait dit quand on était petit qu’on irait faire des Zéniths avec Lopez. Juste avant qu’on rencontre Blaise. On a rencontré Blaise on s’est dit « ça sent bon l’histoire ».

– Moi j’étais le facteur qui les emmène vers la route des Zéniths.

– T’es facteur ?

– Et en fait le morceau c’est ça. C’est qu’on avait dit machin et en fait on dit plein de trucs, on a envie de faire plein de trucs dans nos vies. Est-ce qu’une vie est assez suffisante pour faire plein de choses ? Pour faire tout ce qu’on aime. Parce qu’on a envie de faire plein de trucs.

 Vous nous faites la choré ?

  • On ne va pas faire la choré, on va faire l’exclu genou. C’est la préférée.
  • Excusez-nous. 3-4. Ok voilà ! Oh le genou qui craque là.

 

 Un deuxième album bientôt ?

  • Oui !
  • Qu’est-ce que vous pouvez nous en dire ?
  • Rien du tout.
  • Il ne faut pas regarder ici.
  • Il est pas mal.
  • Tout est écrit juste là en fait.
  • Je pense qu’il sera un peu moins bien que le premier.
  • On prend notre temps parce qu’on veut vraiment que ça vienne du cœur, qu’on apprécie chaque morceau comme si on l’avait pondu.
  • Comme on fait nous-mêmes la musique ça prend plus de temps.
  • Je me la pète, je me la pète ! Comme d’habitude.

 

 Merci 47Ter !

  • C’était 47Ter. A bientôt !
  • Ciao !