À la maison : Laurie Darmon raconte son confinement

Tous « À la maison » avec… Laurie Darmon ! Pendant cette période de confinement, RIFFX s’introduit à distance chez vos artistes favoris pour prendre de leurs nouvelles. Avec qui et où sont-ils ? Comment s’occupent-ils ? Qu’est-ce qu’ils écoutent ? Quelques indiscrétions, rien que pour vous !

Hello Riffx, c’est Laurie Darmon !

Salut Laurie ! T’es où ?

Eh bien je suis chez moi. Voilà. C’est à la fois mon lieu de travail et mon lieu de vie donc voilà où je suis confinée.

L’endroit où tu passes le plus de temps ?

Là. C’est-à-dire, là où il y a aussi mon petit home studio. Et la cuisine.

Ton swag du moment ?

Franchement moi c’est plutôt jean, tee-shirt, comme là. Et dans la mesure où on est confinés, je me dis autant se la jouer un peu genre comme si c’était l’été alors qu’on est en plein mois d’avril. Et du coup mettre des sans manches pour se sentir un peu plus en vacances. Bien que ce soit pas le cas.

Des conseils pour passer le temps?

Oui, moi je vous conseille de vous explorer. C’est-à-dire de vous laisser aller à ce que vous feriez si vous étiez enfant et que vous connaissiez cette situation. C’est notre condition d’enfant de s’ennuyer d’une certaine manière. Et de rêver à travers la fenêtre à un monde auquel on ne peut pas encore avoir accès. En fait, qu’est-ce qu’on faisait pour tromper l’ennui, et bien on se laissait aller à créer. A s’explorer. A essayer des choses, des disciplines dans lesquelles on était pas forcément qualifiés et moi je trouve que ça, c’est une bonne chose à faire.

Ta playlist du moment ?

J’écoute beaucoup beaucoup de Barry White. Je conseillerais « Sha La La, Means I Love You ». Je conseillerais  « Salzburg » de Worakls parce que c’est un titre qui est mais… génial !

Ton album s’intitule « Femme Studio », pourquoi ?

Alors, « Femme Studio », c’est un jeu de mots avec « Home Studio » qui est l’appellation d’un studio qu’on a à la maison. Dans la mesure où moi j’ai fait ce disque beaucoup beaucoup beaucoup chez moi, et que c’est un disque qui parle beaucoup de la femme. Le mot « studio », pour moi, ça a une dimension un peu moderne, et donc juxtaposé au mot « femme », c’est comme si on donnait un petit peu une idée de femme un peu moderne. Et j’ai l’impression que c’est ce que mon disque raconte. L’histoire que ça raconte est celle d’une féminité qui se déclare. Ça dit la libération sans tabou, sans honte, sans gêne.

Comment est-il né ?

C’est venu très soudainement. Après deux ruptures. Une professionnelle et une personnelle. Il y a eu un désir qui est né. J’avais une sorte de fièvre en moi tout le temps qui m’a rendue très féconde en fait. C’était urgent de faire et de créer tous les jours. Je me réveillais le matin, je me mettais à mon piano, mon ordinateur, puis je faisais tout en même temps. C’est-à-dire que je faisais autant la prod, que les paroles, que la mélodie et je crois que c’est le fait de ne m’être mis aucun cadre justement qui a fait que c’est venu comme ça.

Un p’tit tuto danse ?!

Le truc que tu feras « le jour d’après » ?

Je crois que j’irai danser. J’irai voir mes amis, ma famille. Mais c’est bien, on prend conscience qu’ils nous manquent. Mais maintenant ça y est on a compris quoi !

Un p’tit live pour Riffx ?

Un bisou… de loin !

Je vous embrasse, prenez soin de vous tous ! Bisous !  

Dizzee Rascal : The Fifth

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