Bassner en interview depuis Tomorrowland Winter 2022

Ancienne Révélation RIFFX, suite à sa victoire de notre tremplin Tomorrowland Winter 2019, Bassner avait eu l’immense honneur de mixer en ouverture du festival sur la scène Garden of Madness. Trois ans plus tard, le DJ bordelais était de retour à l’Alpe d’Huez pour de nouveaux DJ sets bien sentis. Entre deux scènes, perchés dans les montagnes, RIFFX est parti prendre de ses nouvelles !

Bonjour Bassner, comment vas-tu depuis la dernière fois qu’on a échangé en 2020 ?

Ça va bien, je suis arrivé ici dimanche matin ! Cette année le festival m’a programmé parmi tous les autres artistes, c’est un peu une consécration de voir qu’à force de persévérance et en ayant gardé un lien avec les équipes de Tomorowland Winter, je suis de retour. C’est juste énorme de voir mon nom sur le line-up à côté d’Afrojack, Armin van Bureen et plein d’autres. Depuis la fin de l’été dernier, après Tomorrowland Belgique, j’ai commencé à reprendre contact avec les équipes, je leur donnais des nouvelles et puis je leur ai fait savoir que je serais partant pour revenir ici. Ils ont trouvé un spot et voilà, on est là !

Comment s’est passé ton DJ set hier sur la scène de l’Alpette ?

J’ai joué de 14h30 à 16h, une demi-heure de plus car les créneaux horaires ont évolué, c’était cool. Les gens étaient au rendez-vous ! J’y suis allé au feeling pour mon set, je n’avais rien préparé de spécial. En 2019, quand j’ai remporté le tremplin RIFFX, j’avais la pression car c’était la première fois et en plus je savais qu’il y avait des caméras etc. C’était la première édition de TML Winter, c’était sur la scène Garden of Madness. Il y avait ce challenge où je devais faire un set parfait dans l’écriture pour que les gens comprennent qui est Bassner. Cette fois, je savais à peu près ce que je voulais jouer : un peu de tech house, un peu de progressive. J’ai un titre qui vient de sortir, c’était aussi l’occasion de le tester, j’ai passé quelques productions avec des amis aussi. C’était un peu de rodage pour la suite et pour préparer les morceaux à venir.

Ce nouveau morceau, tu nous le présentes ?

Il s’appelle Bellness, c’est un morceau qui annonce la direction que j’aimerais prendre au niveau de la production musicale : un mélange de progressive house, melodic techno et tech house. Trois styles qui sont déjà très larges mais il y a une identité dedans. J’espère que ça va plaire. C’est le premier morceau que je sors sans label parce que durant de précédentes expériences je n’ai pas forcément été conquis par les labels. On fait le taff ou on fait pas le taff, on met les moyens ou on en met pas… Au moins pour Bellness, j’ai la liberté et je sais que si je ne fais pas de streams c’est à cause de moi seul. Je tente l’expérience. Et ça arrive aussi de sortir des titres en « white label », donc sans label, puis plus tard il y en a qui viennent nous chercher.

Depuis ton arrivée, as-tu pu voir des artistes sur scène ?

Très honnêtement non, parce qu’avant de venir, j’ai joué samedi soir jusqu’à 2-3 heures. Je suis rentré et j’ai pris l’avion direct, donc j’étais fracassé ! Mais je suis venu au Brasa écouter Jared, le résident de La Folie Douce qui a cassé le game à 23 heures : ça dansait de partout, ça sautait dans tous les sens, c’était énorme. Je vais aller voir Klingande, c’était mon parrain pendant mon premier Tomorrowland Winter et on a tissé un peu de liens. D’ici mercredi, j’aurai le temps de voir quelques DJ sets. C’est cool, mardi soir je joue aussi aux Caves de l’Alpe d’Huez, j’ai réussi à programmer cet after, ça me permet de maximiser mon temps de mix.

C’est quoi la suite pour Bassner ?

En 2022, je souhaite structurer solidement le projet avec une équipe, un manager, j’ai déjà commencé à entreprendre des actions avec du community management pour essayer de mieux fidéliser les gens qui me suivent etc. J’aimerais vraiment trouver un manager pour pouvoir m’aider à passer ce cap – avec RIFFX vous m’aviez permis de le faire un petit peu en 2019 – pour être encore plus visible, plus intéressant et plus attractif au niveau des festivals, des salles de concerts etc. Ça c’est une première chose. Ensuite, je vais continuer à faire de la production musicale pour pouvoir amener Bassner sur pas mal de morceaux sympas en 2022. Il y aura aussi des collaborations avec des amis DJs aussi. Une saison qui s’annonce – je l’espère – prolifique comme l’année dernière. Si je fais déjà tout ça, ce sera très très bien (rires) !