Dark Sky : Imagin

On prête toujours une oreille attentive aux sorties du label allemand Monkeytown. La maison de disque des Modeselektor fait rarement preuve de mauvais goût. Bonne pioche encore avec cet album de Dark Sky. Depuis cinq ans, le trio anglais s’est essayé au remixe (Kelis, XX) a sorti quelques maxis dans de bonnes crémeries (Ninja Tune, 50Weapons) avant de s’essayer au format long avec cet Imagin. Étrange album plutôt downtempo qui évoque parfois James Blake (magnifique Silent Fall), le balearic de José Padilla (Voyages) mais se perd parfois dans de l’électro-pop assez convenue (Nothing changes). Dommage car cet album regorge de délicates pépites (Odissey, Rainkist) et semble être un instantané de la scène anglaise qui n’a toujours pas choisi entre techno de Detroit, dubstep ou trip-hop. Ne faisons pas la fine bouche : Dark Sky reste une réussite et on a hâte de les découvrir sur scène, là où, paraît-il, ils excellent.

À suivre de très près, donc.

Willy Richert

Découvrir :

Dark Sky – Silent Fall