Jay-Z : Magna Carta… Holy Grail

Parfait équivalent des blockbusters américains au cinéma, le douzième album de Jay-Z tient ses promesses en termes de casting, effets et moyens déployés. Avec à la clé le même plaisir presque enfantin, devant une super production à la fois roborative et maline, où l’efficacité n’exclut pas l’inventivité. Entouré d’une escouade de producteurs (dont Timbaland et Pharrell Williams) et d’invités (Justin Timberlake, Beyoncé, Frank Ocean), Jay-Z agrège des éléments radicalement différents avec une fluidité incroyable : à lui seul, le titre Holy Grail se frotte à la soul, à la pop, au hip-hop, cite Nirvana au fil de plus de cinq minutes épiques. Une excellente trilogie de titres cuivrés (Ocean, F.U.T.W. et Somwhereinamerica) côtoie des morceaux plus directs et minimalistes (Tom Ford, Nickels and Dimes). Avec ses allures de classique, ses samples et extraits de films, Jay-Z Blue renforce encore la dimension cinématographique de l’ensemble.

Vincent Théval

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JAY Z ft Justin Timberlake – Holy Grail

Bloc Party

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