Qui es-tu Bramsito ?

Le petit protégé de Booba a sorti son premier album, fort du succès de son titre « Sale Mood » dont le clip affiche l’insolent score de 66 millions de vues sur YouTube. De quoi titiller notre curiosité…

 

Bramsito l’artiste

Je suis auteur, compositeur. J’ai commencé la musique enfant. À la maison, mes parents écoutaient des sons de chez moi. Je suis congolais. Ma mère aimait beaucoup Balavoine. À 7 ans, j’ai appris le piano. À 14 ans, je me suis mis à composer. Il y a 3 ans, j’ai pris les choses au sérieux.

 

Bramsito petit protégé 

Je suis signé sur le label de Booba, Sept Corp. Je l’ai rencontré sur le tournage du clip de « Ciao » à Miami. Il m’a dit : « Ça pète ! » (Rires). C’est une personne de poids dans l’industrie musicale. Il me donne beaucoup de conseils pour évoluer et sortir de ma zone de confort. Quand il est sorti de prison, je lui ai envoyé deux morceaux sur Insta dont « Sale Mood ». Il a tout de suite adoré ce titre. Du coup, il a posé dessus. C’est une chanson que j’ai beaucoup défendue, notamment à travers des showcases dans toute la France. C’est une belle histoire.

 

Bramsito bien entouré 

Je partage un titre de l’album avec Soprano, « Millions de mélos ». J’ai composé ce morceau à Miami avec Dany Synthé. Au 2ème couplet, on imaginait bien la voix de Soprano. On a immédiatement demandé à son équipe. Tout s’est fait très naturellement. Cette chanson raconte le parcours de deux jeunes banlieusards, sauvés par la mélodie. Soprano, c’est une personne de valeurs, comme moi.

 

Bramsito fils à papa 

Je suis très proche de mon père. Il incarne la sagesse. J’ai écrit le titre « Charbonner » juste après qu’il ait fait un AVC. Il était à l’hôpital. J’ai cru que j’allais le perdre. C’est une histoire qui m’a beaucoup affecté. Je me suis mis sérieusement à la musique à partir de ce moment-là. De manière générale, je suis bien entouré. J’ai la tête sur les épaules grâce à mon manager et mon grand-père. Moi, je ne travaille qu’en famille. C’est rassurant d’être entouré des gens qu’on aime.

 

Bramsito inspiré 

Le vécu m’inspire beaucoup pour mes morceaux. La vie de tous les jours, les histoires qu’on me raconte, les faits réels. Je m’inspire aussi des artistes que j’aime : Jean-Jacques Goldman, Ray Charles, Drake.

 

Bramsito engagé 

Je suis d’une génération qui aime s’amuser. Mais il ne faut pas oublier les choses graves qui se passent autour de nous. C’est important pour moi d’en parler comme dans le morceau « Injustice ». La misère, les sdf, toutes les formes d’injustice me touchent. Je ne me sens pas artiste engagé mais je suis conscient.

 

Bramsito producteur

Plus tard, j’aimerais être  producteur, composer des instru pour d’autres artistes comme Mpokora par exemple. Il avait un très bon style avant. J’aimerais aussi avoir une association pour aider les jeunes qui veulent s’en sortir par la musique.

 

3 titres de Bramsito pour encourager les Bleues

« Tout doucement » : parce que c’est comme ça qu’elles vont y arriver.

« Touré Yaya » : pour rester dans l’univers du football

« Alléluia » : pour célébrer leur victoire parce qu’elles vont gagner

 

Amandine Scherer

 

  • Prémices. Album disponible.
Olaf Hund : Punk 2.0

Olaf Hund : Punk 2.0

Mokaiesh mis à nu

Mokaiesh mis à nu