Rencontre avec Mael, jeune talent RIFFX et gagnant du tremplin Le Bon Air

Mael, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours ?

  • Si on commence du tout début, j’ai commencé la musique en faisant de la batterie pendant à peu près 15 ans de ma vie, entre 5 et 20 ans. J’ai joué dans 2/3 groupes de rock et punk rock quand j’étais au lycée. Et puis j’ai découvert la musique électro à partir de 18/20 ans par le biais ce que qu’on appelait à l’époque l’électroclash. Et j’avais toujours à la fois ces deux côtés : un côté rock et un côté musique électro. Une fois libéré de mes études je suis reparti à fond dans la musique électronique et j’ai démarré une passion autour du mix, de la recherche de nouveaux sons, de disques un peu oubliés, de vinyles. Je fais également parti d’un collectif, La Graine, qu’on a monté sur Marseille avec d’autre DJs et bénévoles, pour avancer là-dessus. La musique pour moi c’est une passion qui, si jamais tout fonctionnait correctement, pourrait devenir un métier en ayant une double casquette : un côté organisationnel et un côté artiste.

 

Comment est-ce que tu définirais ta musique ?

  •  Globalement,  je joue autour de la house avec des styles un peu plus précis. J’évolue entre de l’italo disco et de l’électro un peu plus spécifique. Le style de musique qui m’intéresse c’est avant tout quelque chose qui est énergique, punchy, qui fait remuer. Ça peut s’apparenter à une house un peu old school, un peu années 90. Je vais pas mal chercher mes influences dans des disques qui ont été produits en Angleterre, à l’époque où les raves prenaient leur essor. C’était de la house qui était très très très énergique.  Dans notre collectif, ce qui nous intéresse, c’est que notre musique, quoi qu’il arrive, fasse passer un bon moment.

 

Quelles sont tes références musicales ?

  • Il y a toujours cette ambivalence. J’ai grandi via le rock et le punk rock. J’ai beaucoup écouté The Clash, Ramones, Sex Pistols. Je me suis aussi intéressé à Mano Negra. Puis je me suis retrouvé dans l’electroclash avec Justice et Daft Punk par exemple. Et, aujourd’hui, je suis plus influencé par des producteurs anglais, qui existent toujours mais qui ont fait des choses plus dans les années 90-début 2000. Dans la musique électronique le point de départ ce sont plutôt les labels. Ce sont eux qui portent les couleurs d’un certain type de musique. Aujourd’hui, parmi ceux que j’écoute le plus il y a le label anglais « Lobster Theremin ».

 

Comment as-tu connu RIFFX ?

  • Je crois que le premier contact que j’ai eu avec RIFFX c’était il y a 2 ans. Je n’avais pas de place pour aller aux Nuits sonores à Lyon et mon seul moyen c’était de trouver quelqu’un qui avait une carte Crédit Mutuel pour pouvoir acheter une place. Et ensuite j’ai revu RIFFX sur d’autres festivals où j’allais, notamment Le Bon Air.

 

Qu’est-ce que tu penses des actions de RIFFX autour de la musique et notamment l’opportunité des tremplins ?

  • Je ne suis pas très bien renseigné, je vois passer mais je ne creuse pas forcément. Ce que je trouve intéressant, c’est qu’aujourd’hui RIFFX et le Crédit Mutuel sont partenaires de festivals qui vont plus loin que simplement les trucs les plus « mainstream ». Ça donne une image plutôt cool.

 

Une habitude avant de monter sur scène ?

  • Je n’ai pas vraiment d’habitude particulière mais ce que j’aime bien, c’est aller essayer de capter avant de jouer. N’importe où, que ce soit, en journée, en soirée dans un bar, dans un club ou dans un festival. C’est d’aller dans le public, d’écouter un peu ce qui se passe et de ne pas  simplement rester dans les backstages en attendant de passer. J’aime prendre la température en amont, aller faire un tour un peu incognito pour capter l’ambiance et l’attente des gens.

 

Mael sera sur la scène du Bon Air vendredi 24 Mai à partir de 22h30. 

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