RIFFX.Hebdo : L’actu d’Abi Bernadoth

Abi Bernadoth a intitulé son premier EP « C’est ma chance », et bonne nouvelle l’esprit The Voice continue à le porter : « Pascal Obispo m’a accompagné sur toutes les équipes qui ont mené à cet EP »

Abi, bienvenue ! Je voulais déjà te demander : est-ce que tu as un porte-bonheur en fait ?

Ah c’est une bonne question ça ! Les instruments que je touche, c’est ça mon porte-bonheur ou mon « apporte-bonheur », attention je joue sur les mots.

Alors le public t’as découvert dans une émission avec des fauteuils rouges qui tournent, dont as remporté le 9^ème trophée. Déjà cet objet décoratif il est où ? Tu l’as géolocalisé où chez toi ? Il y a un petit emplacement spécial ou… ?

Il est en face de la porte d’entrée donc tu arrives et puis…

Et puis vue sur, directement !

Voilà, vue sur le trophée.

Tu dirais que tu as augmenté en compétences sur quel… Non, ce n’est toujours pas français ! Attends, attends, il faut que je réfléchisse à comment la poser… Sur, et depuis « The Voice », sur quel level de compétences…

Je comprends ta question !

Ah balèze, parce que moi pas !

J’ai mal derrière les oreilles !

Attends, on peut laisser tomber cette question.

Déjà sur l’émission, et depuis l’émission, Pascal Obispo a continué son travail de coach en fait. Au-delà de l’émission, on a continué à bosser ensemble et il m’a accompagné sur toutes les étapes qui ont menées à l’EP. Je suis un petit peu comme ça, une éponge à émotions, donc disons que je suis de plus en plus inspiré par ce qui m’entoure autant pour moi, en tant qu’être humain, que dans mes connaissances.

Tu arrives vraiment en plein moment où on a dit : « Plus de concerts ! » et c’est le moment où tu t’es dit : « J’arrive ! »… en fait, non… et toi qui vois tout de manière optimiste en te disant : « C’est ma chance », je me suis dit : « Mais c’est quand même pas de pot ! » non ?

La chanson elle aurait dû s’appeler : « C’est pas de chance ! ». Ce qui est fou, c’est que ça a beau être la pire période, il y a quand même plein de belles choses qui me sont arrivées. J’ai quand même aussi la chance de vivre quelque chose qui n’est pas donnée à tout le monde.

Et il y a eu, quand même dans tout ça, le générique de « Soul » de Pixar !

C’est quand même fou ! Et c’est pour ça que même si on est pas dans le meilleur contexte, j’ai quand même la chance de vivre des choses comme ça et c’est une sacrée chance quand même.

« Je suis né de la dernière nuit et de la dernière pluie et du dernier soleil », l’EP s’ouvre sur des mots signés Ben Mazué.

Oui, c’est une description parfaite de ce qui m’arrive quand même. C’est un petit peu une déclaration… peut-être aussi pour moi quelque part. C’est l’occasion de montrer qui je suis, de trouver ce que je veux et de me trouver aussi. C’est peut-être mon interprétation, si ça se trouve, tu vas demander à Ben Mazué il va dire : « qu’est-ce qui raconte ce mec ! » mais moi je le comprends comme ça, ça a fait écho parce qu’en fait ce truc-là, ça veut aussi dire que tu acceptes quelque part ce que tu es avec tes faiblesses et ce qui ne va pas et c’est quelque chose que j’ai dû apprendre à faire. On s’attend un petit peu au schéma typique de l’artiste qui sort d’un télé-crochet, qui passe en radio et qui explose un petit peu pour qu’on l’oublie quelques années après. Pour rester… ancré dans ce milieu-là, il faut savoir ce qu’on est, il faut savoir ce qu’on veut et il faut savoir faire barrière à ce qui nous représente pas. Et ça, ça n’est pas forcément facile parce que… tu sais, on se cherche constamment.

Comment est-ce que tu le définis cet EP ? Comment est-ce que tu le présenterais ?

Ah, ça c’est un bonne question, j’aime bien…

Meilleure que celle sur… effectivement…

Sur le « skill » !

On ne va pas la refaire, on ne va pas la refaire mais… !

Ce n’est pas l’oiseau pas qui prend son envol, c’est l’oiseau encore dans le nid. C’est un petit peu la recherche de : ce que je suis, de ce qui me parle… c’est une préparation au travail que je fais pour l’album.

La suite, Abi, on imagine qu’évidemment là, tu es aux fourneaux : l’album est sur le plan de travail dans la farine !

Oui, je suis un plein cheminement de l’album, ça veut dire qu’on a beaucoup beaucoup de chansons. Jusque-là, on doit en avoir une cinquantaine, encore dans ça faut-il trier, choisir ce qui correspond le mieux à ce que je veux faire, à ce que je suis. J’essaie juste de faire ce que j’aime et de me retrouver à 100% dans les chansons et je prends ça comme un challenge quelque part. Donc reste à voir comment je vais le relever aussi !

Merci Abi.

Ah, c’est déjà fini ?

Tu sais, ça fait déjà pas mal ! Ça fait… on a commencé au moins hier ! Tu chantes : « qu’importe quand ça finira, ça existe, là, ici ». Ça m’a fait penser à ce proverbe qui dit : « mieux vaut rater sa chance que ne pas l’avoir tenté ».

C’est vrai

Mais « Abi-live in you » ! Et je te souhaite tout plein de bonne chance.

Merci !