Révélation RIFFX : Qui es-tu Robin Baron ?

Rejoignant la grande famille des Révélations RIFFX, Robin Baron a remporté notre tremplin lui permettant de retrouver, le 5 octobre sur la scène de L’Olympia, son ancien coach de The Voice : Marc Lavoine. Après son passage, RIFFX est parti à la rencontre de cet artiste originaire des Hautes Pyrénées, bourré de talent et résolument rockeur dans l’âme !

Bonjour Robin, comment et quand as-tu commencé la musique ?

Je ne peux pas dire que j’ai baigné dans la musique à proprement parler, mais mon père chante. Quand j’étais tout petit, il chantait beaucoup ! C’est là mon tout premier rapport à la musique, je l’imitais sans cesse. Je chantais tout le temps du Brassens ou du Pavarotti avec lui, sans même savoir ce que c’était. C’est lui aussi qui m’a mis au piano quand j’avais 8 ans. Le vrai début de la musique comme passion, c’est arrivé au collège quand j’ai rencontré trois amis avec lesquels on a monté un groupe de rock. Avec eux, j’ai découvert ce que c’était d’être passionné, heureux et surtout soi- même. Après, tout est allé assez vite : j’ai découvert U2, The Cure, je suis tombé amoureux de Guns N’ Roses, Myles Kennedy… J’étais un vrai rockeur. Après le lycée, j’ai tenté maladroitement et sans convictions ma chance en université de sciences, mais après trois années de souffrance, je me suis fait une raison : ma vie c’est la musique, quoi qu’il en coûte. Je suis donc entré à la fac de musicologie jazz et au conservatoire, trois ans plus tard j’ai obtenu mes diplômes et j’ai participé à The Voice saison 10.

Comment décrirais-tu tes chansons ?

En fait je ne sais pas trop, parce que je suis en permanente expérimentation. A chaque nouveau morceau, je découvre de nouvelles choses. C’est une sorte d’héritage de ma vie : je ne pourrais me passer de mon passé dans le rock, ni maintenant de mon amour des textes. Ces textes racontent d’ailleurs beaucoup ce que j’ai pu vivre quand j’étais plus jeune.  Je suis très, voire trop, attaché à la nostalgie.

Quels artistes font partie de tes influences musicales ?

Mes racines, ma base, c’est le rock. Je dois beaucoup de mon parcours à Guns N’ Roses. Ces gars-là m’ont marqué pour toujours. Il y a aussi The Cure, Björk, Yungblud… Ces gens qui ont le courage d’affirmer qui ils sont sans craintes. En vrac, un peu plus, sont aussi dans mon cœur : Rone, Kaléo, Michel Jonasz, Polnareff, Radiohead, Ella Fitzgerald, Benjamin Biolay, Alain Bashung, Alpha Wann, Jeff Buckley, AURORA, James Brown…

Cette année tu as dévoilé ton single Si bien ensemble. Peux-tu nous le présenter ?

Mon premier morceau ! J’en suis assez fier car c’est le début de quelque chose pour moi. Il raconte une relation sentimentale enfermée dans ma tête, comme on en a sûrement tous rêvée, ou règnent les « si seulement ». Je l’ai sorti au même moment que mon aventure The Voice, une période mouvementée.

Tu partages aussi régulièrement des reprises d’autres artistes. Quelle est celle que tu conseillerais au public pour te découvrir ?

Difficile… Non pas que j’adore mes reprises, mais difficile d’en conseiller une en particulier ! Je me prête au jeu et je vais dire : Et même après je t’aimerai de Hoshi, surtout parce qu’elle est incroyable. Allez surtout écouter l’originale !

Grâce à RIFFX, tu as eu la chance de jouer en première partie de Marc Lavoine. C’était comment ?

C’est un rêve ! C’est magique ! Sentir ces yeux qui te regardent, ces gens qui t’écoutent alors qu’ils ne sont pas vraiment là pour toi, quelle joie ! J’ai ressenti un truc immense à la fin de ma première chanson quand le public a applaudi ! Comme dirait Marc, c’est le public du « plus grand music-hall au monde ». Et Marc ! Tendresse, douceur, gentillesse… J’ai été très heureux de le retrouver ici après The Voice ! Son concert était splendide.

Un petit mot pour RIFFX ?

C’est génial ce que vous faites pour la scène des jeunes artistes. Merci pour eux. Je suis très heureux de faire partie de la famille des lauréats !

Certains t’auront reconnu à la suite de ta participation à The Voice 10. Peux-tu nous résumer ton parcours dans le télé-crochet et nous donner tes impressions ?

Je me suis lancé dans cette aventure avec un sacré pari : toucher au moins un juré avec un choix de chanson très difficile. Une chanson peu connue de Michel Jonasz : J’veux pas qu’tu t’en ailles. Je suis passé le dernier jour des auditions, en fin de journée, les équipes étaient presque complètes. Mais j’ose me dire que rien n’est perdu ! Je me lance sur scène et Marc se retourne ! Dès lors, j’ai regardé la grande caméra et j’ai parlé au Robin d’il y a dix ans, je lui ai fait un clin d’œil, et je lui ai dit : « tu vois, t’as bien fait d’y croire ». Je suis ensuite allé aux battles ou j’ai rencontré Tarik, qui a été une révélation pour moi. Un grand homme et un ami. Cette étape qui a signé la fin de mon aventure a été la plus dure sentimentalement, je me suis vraiment lié d’amitié avec lui, devoir partir a été dur. Mais très beau.

Ton coach étant Marc Lavoine, une relation de mentorat s’est-elle instaurée entre vous ?

En fait pas vraiment. Bien sûr, il m’a donné des conseils très précieux dont je me souviendrai toute ma vie. Mais il nous a vraiment accueilli avec amitié. Cette idée de mentor est un peu superflue, Marc est un ami.

Que retrouve-t-on actuellement dans ta playlist ?

On est parti : Parc fermé de Benjamin Biolay, Mars de Yungblud, Estranged de Guns N’ Roses, Elle voudrait de Clio, Tous seuls au monde d’Al.Hy, La lumière de Pomme, River d’Aurora, Ocean d’Elia, Saïd et Mohamed de Francis Cabrel et les musiques de One Piece, je les adore.

C’est quoi la suite pour Robin Baron ?

On verra bien ! Je travaille mes chansons, j’en ai assez pour un album mais je prends mon temps. J’ai quelques jolies choses à montrer, j’espère que vous serez au rendez-vous !